Certes les iPhones vendus n’étaient pas des iPhones 6, mais l’affaire aurait pu intéresser plus d’un consommateur. Le site du groupe de grande distribution Carrefour, Carrefour.fr a reconnu avoir vendu des Iphones présentés comme neufs, alors qu’il s’agissait en fait de téléphones de présentation utilisés aux Etats-Unis puis reconditionnés.
Les téléphones, des iPhones 4S d’une capacité de 8Go, ont été vendus sur le site Carrefour.fr dans le cadre d’une vente flash, au prix de 282 euros. Ce téléphone coûte aujourd’hui moins de 200 euros. « What you pay is what you get » dit-on aux Etats-Unis. Les acheteurs en ont effectivement eu pour leur argent, bien qu’ils ignoraient que les téléphones en question n’étaient pas neufs.
Ces derniers se sont aperçus de la supercherie à la réception du téléphone, sur la boîte desquels était inscrit « Not for resale », soit non destiné à la vente. La déception est alors encore plus importante lorsque les clients se rendent compte que dans cette boîte se trouve une carte sim de l’opérateur américain Verizon, inutilisable en France, et que les téléphones n’ont plus que 2 Go de libre sur les 8 Go annoncés.
Ces clients, malgré de nombreux courriers, n’ont reçu aucune réponse de Carrefour jusqu’à ce qu’ils menacent d’ébruiter l’affaire sur la place publique. Après quelques contacts avec le service juridique de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, Carrefour a finalement accepté de présenter ses excuses et d’échanger leur téléphone contre un modèle plus récent, un iPhone 5S 16 Go, qui coûte normalement plus de 500 euros.
Le prix de la tranquillité !
D’après une étude de l’association CLCV publiée jeudi 17 juillet, les prix des carburants seraient plus élevés sur les autoroutes de France les moins fréquentées par les automobilistes. Il s’agit dès lors de bien choisir son itinéraire lorsque vous partirez en vacances cet été. L’association de consommateur a effectué un travail d’importance en relevant tous les prix sur la quasi-totalité des stations services du réseau autoroutier national.
Résultat, CLCV a réalisé que sur les tronçons les moins fréquentés, là où on compte le moins de concurrence, c’est-à-dire le moins de stations-services, les prix pratiqués sont plus élevés, les seules stations bénéficiant d’un quasi-monopole. Les prix diffèrent en effet de 2 à 4 centimes par litre par rapport à une autoroute bien plus fréquentée.
L’association prend pour exemple le tronçon de l’A6 entre Paris et Lyon, très fréquenté où le gazole s’affiche en moyenne à 1,44 euro par litre, contre 1,463 euro par litre pour celui entre Mulhouse et Beaune, sur l’A36. CLCV précise en outre qu’un tel différentiel ne doit pas être relativisé, puisqu’il s’ajoute déjà à une marge de distribution habituellement pratiquée sur autoroute.
CLCV déclare enfin que bien que les prix sur autoroute soient plus importants que sur le réseau routier normal, la grande distribution tend à faire baisser ces tarifs, tirant la concurrence vers le bas. Pour l’instant cependant, les stations services de la grande distribution sont encore bien peu présente sur le réseau autoroutier.