Rien à voir avec les tarifs de publicité de la Coupe du Monde de football, par exemple. Alors que 30 secondes de publicité se négociaient 257 000 euros sur TF1, pour la finale du dernier mondial, on parle pour le Super Bowl de 150 000 dollars, soit 129 000 euros à la seconde ! Il faut dire que le Super Bowl, aux Etats-Unis, c’est un peu la grand messe du sport.
Suivi par plus de 100 millions de personnes dans le monde, le Super Bowl enchaîne les records. L’édition 2015 se tiendra à partir du 1er février prochain, et déjà les chiffres donnent la couleur de l’évènement. Pour obtenir un espace publicitaire de 30 secondes, la durée normale d’une pub à la télévision, il faudra débourser pas moins de 4,5 millions de dollars, soit 3,9 millions d’euros.
En conséquence, certaines marques se sont désistées et ont abandonné la compétition. Les traditionnelles publicités de Volkswagen, qui peine d’ailleurs à s’implanter aux Etats-Unis bien qu’il ait vendu 10 millions de voitures dans le monde, et General Motors, ne seront pas à l’ordre du jour pour la prochaine compétition. A l’inverse de Lexus, qui a dévoilé ses premières publicités spécial Super Bowl.
Pour pallier à cette hausse des prix, certaines marques ont eu enfin l’idée de mutualiser le spot, ce qu’on appelle la publicité participative. A l’image de la bière Newcastle Brown Ale, très populaire aux Etats-Unis, qui partagera son écran publicitaire avec d’autres marques.
Il pourrait s’agir ni plus ni moins de la plus grosse opération de communication, et financière de l’hebdomadaire satirique. Une semaine après l’attentat dans ses locaux, Charlie Hebdo pourrait gagner pas moins de dix millions d’euros, issus de la vente des cinq millions d’exemplaires dont la vente a débuté mercredi, mais également de fonds de soutien.
Vendu trois euros, le magazine satirique pourrait récolter une grosse somme d’argent des ventes de son numéro actuel. Ainsi pour le premier million d’exemplaires vendus, Charlie Hebdo touchera l’intégralité des recettes, soit trois millions d’euros, du fait d’une grande opération de solidarité de sa chaîne d’impression et de distribution. Pour les quatre millions d’exemplaires restant, Charlie touchera en revanche 40 % des recettes, comme cela se fait habituellement, soit environ 4,8 millions d’euros.
A cela il faut ajouter les dons venus de France et de l’étranger. Par l’intermédiaire du fonds « Presse et pluralisme », Charlie devrait toucher environ 1,4 million d’euros de dons défiscalisés, grâce à pas moins de 21 000 particuliers. Enfin il faut préciser que le ministère de la Culture débloquera une aide d’urgence d’un million d’euros.
Les géants de l’Internet se mobilisent également en faveur du journal satirique. Le fonds Google pour l’innovation numérique a d’ores et déjà annoncé qu’il verserait 250 000 euros à Charlie Hebdo, auxquels s’ajouteront les commissions versées au titre des ventes sur eBay et Amazon de produits estampillés Je suis Charlie et les magazines Charlie Hebdo revendus sur le net.
Enfin, tout cela ne saurait compter sans la formidable mobilisation des Français, qui ont été nombreux à s’abonner au journal. L’urgentiste et chroniqueur Patrice Pelloux indiquait jeudi sur RTL que le nombre d’abonnés pourrait passer de moins de 7 000 à beaucoup plus de 120 000. L’histoire dit que Charb s’était félicité il y a peu de temps d’avoir gagné 50 abonnés…
Pour la seule branche de l'Assurance-maladie, les fraudes ont atteint le montant de 174,64 millions d'euros en 2013. Un montant en hausse de 12 %. Tel est le constat dressé par les services de contrôle des prestations sociales pour l’année 2013.Tels sont les chiffres qui ont été rapportés la semaine dernière par le bilan annuel de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude.
Il ne s’agit ni plus ni moins que de la fraude la plus importante constatée au cours des cinq années passées pour l'Assurance-maladie. Pourtant, même si ce chiffre effraiera les économistes de Bercy, il ne représente qu’un millième des dépenses de l’Assurance-maladie pour 2013, soit 173,8 milliards d’euros. Dans le détail, le préjudice est particulièrement lourd pour deux catégories professionnelles dans la santé : les infirmiers qui en ont pour 18,3 millions d’euros de fraudes, et les transports sanitaires pour 17,6 millions.
Si l’on ajoute les branches familles, et retraites, de la Sécurité sociale, on arrive à un préjudice total de 327,34 millions d’euros pour la seule année 2013. Un montant de fraudes en hausse de 13 % par rapport à 2012. Pas facile de réduire le déficit dans de telles conditions… A terme on peut sans doute espérer que les choses s’améliorent dans ce domaine puisque les divers organismes pourront échanger librement leurs informations quant aux montants des prestations qu’ils versent.
Depuis le mois de novembre, l’attaquant préféré du PSG a posé ses valises dans le 16ème arrondissement de la capitale. Un troisième logement pour Zlatan, après la place de la Madeleine, et l’avenue Montaigne. Depuis le mois de novembre, la famille Ibrahimovic vit à deux pas de la place de l’Etoile, dans le 16ème arrondissement de Paris.
Pour ce nouveau logement, l’attaquant a demandé à rassembler trois appartements, de très grand standing après deux ans de travaux. Ce qui laisse une surface de 600 mètres carrés à Zlatan, sa femme Helena Seger et ses enfants. La famille bénéficie ainsi de neuf chambres, de neuf salles de bains, et de trois salons-salle à manger, ainsi que d’un ascenseur privatif pour éviter de croiser les fans sur le palier de l’immeuble. Le tout pour un loyer de 30 000 euros mensuels.
Une paille pour le footballeur, qui gagne annuellement, au PSG, la jolie somme de 14 millions d’euros, nets d’impôts. Un salaire qui ne comprend pas les revenus des contrats publicitaires, qui lui rapportent également quatre autres millions d’euros par an. La fortune du joueur est estimée à 70 millions d’euros.
Petite anecdote, pour 30 000 euros, l’appartement ne comprend même pas de parking ! Pour garer ses véhicules, Zlatan bénéficie désormais de cinq places sous la cour intérieure de l’immeuble. Ainsi, même les habitants de la résidence ne pourront même pas apercevoir le joueur, qui entend bien rester discret.
La France n’a pas été épargnée par les inondations, les tempêtes et autres intempéries qui se sont abattues sur elle depuis le début de l’année. D’après les chiffres de l’Association française de l’assurance (AFA), les catastrophes météorologiques auraient coûté aux assureurs la modique somme de 1,8 milliard d’euros depuis le début de l’année. Dont plusieurs centaines de millions d’euros pour le seul sud-est du pays.
« Les évènements climatiques en 2014 ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux assurés, certains d’entre eux ayant été touchés à plusieurs reprises » précise à ce sujet le président de la Fédération des sociétés d’assurance, Bernard Spitz.
Dans le détail, les inondations qui ont touché le sud-est de la France auraient coûté entre 180 et 220 millions d’euros pour quelques 50 000 sinistrés. Fin novembre, des pluies violentes qui avait touché le Languedoc et le Var avaient déjà coûté entre 150 et 300 millions d’euros.
Le montant total est ainsi légèrement supérieur à la moyenne annuelle calculée sur une période de 30 ans par les assureurs de l’AFA. Ainsi, entre 1988 et 2007, le montant total des intempéries s’élève à 34 millions d’euros, soit 1,5 million d’euros par an.