Vous comptiez changer de forfait ? Xavier Niel vous offre peut-être Noël avant l’heure. L’opérateur mobile de Free propose en effet depuis vendredi 5 décembre son forfait 4G à prix cassé. Fixé initialement à 19,99 euros (15,99 euros pour les abonnés Freebox), ce forfait passe désormais à 3,99 euros. Soit le prix moyen de trois cafés…
Un forfait qui propose à ses abonnés des appels, SMS, MMS en illimité et une connexion 3G ou 4G (selon les mobiles) avec pas moins de 20 Go par mois. En plus des petites fioritures habituelles comme des appels et SMS depuis l’Europe sans surcoût etc… Une offre que propose aujourd’hui Xavier Niel à prix bradé, avec la complicité de son ami de toujours, Jacques-Antoine Granjon, puisque l’offre est valable sur le site vente-privée.com, dont Mr Granjon est le PDG.
Une stratégie qui agace de plus en plus les concurrents de l’opérateur mobile, en pleine guerre ouverte avec Bouygues Télécom. Ce dernier accuse notamment Xavier Niel de faire de plus en plus de promotion dans le but de maintenir sa croissance. Le PDG de Free, de son côté affirme vouloir juste oeuvrer pour le pouvoir d’achat des Français.
Mais comme toujours dans ce secteur, vous avez ce que vous achetez. En l’occurence, un forfait peu cher, mais qui fonctionne très mal en ce qui concerne les connexions Internet depuis mobile. Impossible par exemple de capter correctement la 4G de Free dans Paris, la majorité des connexions ne fonctionnant qu’en H+. « Des problèmes qui sont remonté régulièrement par de nombreux clients » comme l’assurait récemment un technicien Free mobile, sans toutefois que ces dysfonctionnements soient pris en compte par l’opérateur, « nous ne pouvons pas faire remonter les problèmes liés à la 4G » précisait alors l’employé de Free, sous couvert d’anonymat.
De quoi justifier les accusations de « pratiques commerciales trompeuses » formulées par Bouygues Télécom ? Mais également elles de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui a récemment jugé que Free se distinguait particulièrement par la moindre qualité de son réseau…
Les comptes sont plombés, et la journée chargée, pour Numericable. Le câblo-opérateur a publié lundi 28 octobre ses comptes. Ils sont mauvais. Le groupe accuse une perte nette de 94,4 millions d’euros pour ce dernier trimestre 2014. De bien tristes résultats qui s’expliquent en grande partie par des charges d’une valeur de 101,6 millions d’euros, liées au projet de rachat de SFR.
Un coût supplémentaire qui efface les bons résultats de Numericable, dont le chiffre d’affaires a progressé de 4 % sur le dernier trimestre, à 331,7 millions d’euros. L’entreprise se porte donc bien, mais la grenouille veut peut-être se faire aussi grosse que le boeuf, en ce qui concerne le rachat de l’opérateur mobile SFR.
A ce sujet, l’Autorité de la concurrence, doit rendre son avis sur le rachat ce lundi 27 octobre. Dans un communiqué, Numericable a espéré « une issue favorable » sur le rachat, mais il faudra sans doute que le spécialiste du câble français ait les reins solides pour encaisser un tel rachat.
Pas d’appels possibles, ni d’utilisation d’Internet depuis son mobile. Voici ce qu’ont vécu près de quatre millions de clients SFR jeudi 24 juillet, durant toute la matinée. En cause ? Un HLR (Home Location Register) en panne depuis le début de la matinée, jusqu’à 13h30 environ. Une panne qui fait mauvais genre, alors que la totalité des abonnés 4G de l’opérateur mobile ont été incapables d’utiliser leur mobile.
L’heure est maintenant à l’indemnisation pour SFR, et au rétablissement de son image de marque. L’opérateur mobile devrait proposer aux clients touchés des compensations sous forme de plusieurs cadeaux : les appels et SMS illimités ainsi que 2 Go de data web offerts pendant un mois, ou bien une option supplémentaire comme iCoyote ou CanalPlay pendant un mois également.
SFR a assuré de contacter les clients touchés afin d’étudier avec eux la meilleure façon de les dédommager. Pour autant, l’opérateur mobile est loin d’être dans la même situation qu’Orange, qui avait subi en 2012 une panne d’une ampleur bien plus grande, qui avait touché environ 24 millions de personnes.