Le 30 décembre dernier, le juge des référés du Conseil d’Etat a rejeté la demande de suspension de la vente des parts de l’Etat dans l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Une demande de suspension formulée par plusieurs opposants au projet, et notamment nombre de particuliers, des associations de riverains, mais aussi des élus, qui préfèreraient ne pas voir les Chinois s’emparer de la moitié de cet aéroport.
Tous dénoncent en effet un excès de pouvoir de l’Etat, qui a décidé le 4 décembre dernier de vendre ses parts dans la société d’exploitation de l’aéroport, le quatrième de France hors région parisienne, au consortium chinois Symbiose. Une vente de bijoux de familles qui devrait rapporter aux autorités quelques 308 millions d’euros.
Pourtant le Conseil d’Etat a estimé qu’aucun des moyens soulevés par les requérants n’est, en l’état de l’instruction, de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la procédure suivie, sur le respect de la réglementation ni sur une erreur d’appréciation du gouvernement.
Petit rappel. En mars 2012, le géant américain de l'automobile était devenu le deuxième actionnaire principal du groupe français, via une "alliance stratégique mondiale". Aujourd'hui, il n'y a toujours aucun problème dans les relations entre les deux constructeurs automobiles, mais la présence de GM au capital de PSA ne se justifie plus.
General Motors a, à ce sujet, déclaré dans son communiqué que "notre alliance reste solide et focalisée sur des programmes communs de développement de véhicules, des fabrications croisées, des achats et de la logistique". Alors que l'alliance avance notamment sur quelques projets de véhicules, qui doivent rapporter à chacun des deux la somme de 600 millions de dollars d'économies d'ici 2018, General Motors quitte donc, financièrement, PSA.
"Notre investissement était destiné à soutenir PSA dans ses efforts pour lever du capital au moment de la création de l'alliance entre GM et PSA et ce soutien n'est plus nécessaire" a confirmé, sobrement, le constructeur américain.
De plus, la possible future alliance de PSA avec Dong Feng n'allait pas dans le sens de GM. Ce dernier, n'avait, avec sa participation, aucun représentant au conseil de surveillance du groupe français, et ne pouvait, de fait, pas peser sur l'avenir de PSA. General Motors a pour cela, choisi de se retirer, au moment où l'action PSA est haute en Bourse.
A ce sujet, GM a déclaré que les 24,8 millions d'actions PSA en sa possession seraient cédées par l'intermédiaire d'un placement privé à des investisseurs institutionnels.