C'est la troisième fois en trois ans. Sauf que cette fois-ci, Apple n'y est pour rien. La marque à la pomme a annoncé mercredi 17 décembre qu'elle allait augmenter ses prix sur iTunes et sur l'App Store, sans préciser toutefois les nouveaux tarifs, mais tout en donnant la raison d'une telle augmentation.
Il s'agit en fait d'une décision européenne qui oblige les services en ligne de s'aligner sur la TVA des pays dans lesquels ils vendent, au lieu de se baser sur la TVA du pays dans lequel ils ont élu domicile. Ainsi, Apple, qui s'était installé au Luxembourg, bénéficiait jusqu'alors d'une TVA négociée à 15 %, pour le plus grand bonheur des aficionados de la marque.
Désormais, Apple va devoir s'aligner sur la TVA des pays dans lequel il est présent. Au sein de l'Union européenne, la TVA des Etats membres est, hélas, bien supérieure aux 15 % luxembourgeois. D'où cette augmentation de prix. C'est la première fois qu'Apple augmente ses tarifs, involontairement. En 2012, et 2013, malgré des bénéficies records, la marque avait décidé d'augmenter ses prix unilatéralement. Ce qui n'avait pourtant pas nui à son succès...
D’après le quotidien économiques Les Echos, les usagers bancaires pourraient bien voir certains tarifs bancaires augmenter l’an prochain. Alors que les services les plus usuels des banques ne devraient pas voir leurs prix augmenter, certains pourraient très nettement augmenter à compter de la rentrée prochaine.
Evidemment, il ne s’agit pas des services les plus utilisés. Ainsi par exemple, les frais de location de coffre-fort pourraient augmenter, tout comme les frais de dossier des prêts immobiliers, les frais annuels de gestion de succession. A noter également que La Banque Postale a voulu restreindre son nombre de retraits gratuits dans les distributeurs d’une autre banque, de 6 à 5 pour l’an prochain.
Autre exemple, la Caisse d’Epargne IdF va prélever 7,50 euros pour tout chéquier non récupéré dans les deux mois. Et la Banque Populaire Occitane va coupler son relevé papier à un relevé électronique, pour la modique somme de trois euros par mois. Autant d’exemples qui démontrent bien l’augmentation des prix de certains services proposés par votre banque…
Le conflit entre le gouvernement et les sociétés d’autoroutes repart de plus belle. Ces dernières ont déclaré jeudi 27 novembre vouloir augmenter leurs tarifs de 0,57 % au 1er février 2015, ce qu’elles justifient par l’habituelle hausse annuelle. La décision devrait être prise vendredi, lors du comité des usagers.
Chaque année, il est vrai, les tarifs des autoroutes sont revalorisées au 1er février, indexés sur l’inflation et sur le montant des travaux réalisés dans l’année. Pour autant, cette année, la hausse revêt un aspect particulier puisqu’elle fait suite à la bataille qu’a livrée Ségolène Royal contre les sociétés qui gèrent les autoroutes françaises. La ministre avait en effet proposé la gratuité des péages le week-end, ce que les gestionnaires ont évidemment refusé.
Le gouvernement a réagi à cette annonce, par la voix de Ségolène Royal justement, qui a dénoncé une provocation. La ministre de l’Ecologie a précisé de surcroît que l’Etat n’accorderait aucune augmentation de tarifs à ces sociétés, accusées de réaliser de très importantes marges. Affaire à suivre…
Toujours en vue de faire baisser les prix, le projet de loi d’Emmanuel Macron, qui veut mieux encadrer les tarifs des professions réglementées, entend bien plafonner les honoraires des notaires, du moins en ce qui concerne la vie courante. Par actes de la vie courante, on entend là les successions, les contrats de mariage, mais également les transactions immobilières.
A l’heure actuelle, les tarifs des notaires sont les mêmes pour toutes les études, en ce qui concerne tous ces actes. Le projet de loi d’Emmanuel Macron, qui sera présenté prochainement au Conseil d’Etat, veut modifier cela et faire varier ces tarifs, en fonction des études, du moins à l’intérieur d’une certaine fourchette.
Cette concurrence interne est, pour le gouvernement, une bonne chose. L’objectif d’Emmanuel Macron est de permettre aux notaires de pratiquer des remises sur leurs tarifs, dans le but de faire baisser les prix. A titre d’exemple, un notaire perçoit 117 euros (hors taxes) pour une donation entre époux, ou 195 euros pour la signature d’un Pacs. Quant à un contrat de mariage, quel que soit le régime choisi entre les époux, mais en fonction de sa densité, coûte aujourd’hui entre 350 et 500 euros.
Des prix qui pourraient baisser dans les mois à venir. Pour les notaires de France qui semblent pris de court, on dénonce le fait que cette mesure n’a jamais été abordée lors des dernières réunions entre les représentants de la profession et le ministère de l’Economie.
A partir de demain, attendez-vous à voir votre facture d’électricité considérablement augmenter. D’après un arrêté tarifaire publié vendredi 31 octobre au Journal officiel, les prix de l’électricité augmenteront au 1er novembre, de 2,5 %. Une hausse qui résulte de l’application de la nouvelle formule de calcul des tarifs réglementés, à laquelle s’ajoute un rattrapage opéré sur les tarifs appliqués en 2012 et 2013.
On estime à 28 millions de foyers le nombre de ménages touchés par cette hausse. Une augmentation qui se décompose par une hausse principale de 1,6 % d’après la nouvelle méthode de calcul, suivie d’une augmentation de 0,9 % qui correspond au dit rattrapage des deux années précédentes.
Alors que les tarifs vont donc augmenter pour les particuliers, les professionnels auront la chance, eux, de les voir baisser de 0,7 %, en ce qui concerne les tarifs bleus. Les tarifs jaunes et verts professionnels augmenteront eux de 2,5 et 3,7 %. Mais en ce qui concerne les particuliers, cette dernière hausse représente une augmentation de 37 euros, en moyenne, pour une famille qui se chauffe à l’électricité.