En février 2013, Reuters annonçait une première suppression de postes : 2 500 emplois ce qui représente 4% du total des effectifs du groupe. Dans la lignée de cette annonce, le groupe vient d'annoncer que le nombre de postes supprimés à l'horizon de 2014 sera augmenté de 3 000 (soit 5% de l'effectif total).
Cette suppression de postes est due à la chute, liée à la crise économique, des moyens de ses principaux clients, essentiellement des banques et des gestionnaires d'actifs, concernant la location des services de l'agence d'informations. C'est la raison pour laquelle c'est la principale division de Reuters, la division Finance et Risque, qui est la principale touchée par la suppression de postes (4 500 personnes en moins fin 2014 par rapport à 2012).
Ces décisions font suite à la volonté du nouveau directeur général de Thomson Reuters, Jim Smith, de réduire les coûts et d’améliorer le profit. Arrivé en 2012 à la tête de l'agence d'informations, il a entamé une réorganisation en profondeur afin « d'affecter les ressources aux domaines où les opportunités de croissance sont les plus prometteuses ».
Une stratégie gagnante puisque les résultats du troisième trimestre ont été supérieurs aux attentes et que l'action, après la publication de ces résultats et l'annonce de cette ultérieure suppression de postes, a fait un bond de 2,3% en une journée en Bourse. Sur l'année, le cour de Bourse de Reuters a progressé de 23%
De même, ce sont les revenus du groupe pour le troisième trimestre qui ont augmenté de 2% s'établissant à 3,1 milliards de dollars, portés surtout par une augmentation des abonnements tels que les écrans Eikon, produit phare de Reuters.
Jim Smith reste confiant quant au futur puisqu'il estime que « la période de contraction des portefeuilles est terminées » et que donc les moyens de ses clients devraient recommencer à augmenter.
C'est en effet courant 2014 que la stratégie de TEVA prévoit de réaliser la grande majorité des économies qui devraient, à terme, lui permettre de réduire les coûts. Si le laboratoire pharmaceutique a initialement laissé entendre que la réduction des coûts devrait être équivalente à environ 1,5 milliard de dollars, ce sont plutôt les 2 milliards de dollars qui sont visés dans cette restructuration.
Outre la réduction de 10% de ses effectifs, le groupe, dans un communiqué, a envisagé d'autres moyens de réduire ses coûts. Bien qu'aucune piste n'ait été précisément évoquée, le communiqué laisse entendre que ce serait en majorité par une réduction du coût de ses achats que ces économies pourraient être réalisées.
Dans l'immédiat, la réduction des effectifs devrait permettre à TEVA d'économiser 1,1 milliard de dollars. 75% de ces économies seraient en « cash » et les 25% viendraient de la dépréciation de certains actifs.
Ainsi faisant, le groupe désire réduire sa présence dans des programmes de développement afin de recentrer ses activités dans le domaine dans lequel il est un des leaders mondiaux : les médicaments génériques. La recherche fera aussi partie de ses activités primaires.
Ce sont les génériques qui permettent à TEVA de développer un chiffre d'affaires très élevé estimé entre 19,5 et 20,5 milliards de dollars pour l'exercice 2013. Au niveau du bénéfice par action, celui-ci s'établit entre 4,85 et 5,15 dollars.