A l'heure où Uber n'a pas encore été jugé par un tribunal, l'entreprise profite de ce temps de latence pour continuer son bout de chemin. L'idée : ne pas se plier à la réglementation, mais que la réglementation se plie à Uber. La société table aussi sur ses démarches en justice - la Cour de cassation pourrait accepter de transmettre le sujet au conseil constitutionnel - et auprès de la Commission européenne.
C'est donc dans le plus grand secret que le lancement d'Uberpop s'est préparé dans de nouvelles villes de France. Les chauffeurs qui s'étaient préenregistrés sur la plateforme ces derniers mois n'ont su qu'à la dernière minute qu'ils pourraient démarrer leur activité dès cette semaine.