Ce service qui permettra de commander les produits directement sur son ordinateur ou sur son smartphone via Internet a été testé avec succès durant deux ans dans 80 restaurants de la chaîne. Ce mercredi 6 novembre 2013, à l'issue de cette phase de test réussie, le groupe a annoncé que ce même service sera disponible dans 1 200 restaurants en France, sur les 1 260 du territoire.
Nawfal Trabelsi, directeur général de McDonald's France, a déclaré qu'il s'agit là d'une étape supplémentaire « dans la personnalisation, le confort, l'efficacité et la souplesse » que la marque veut pour ses clients. Mais concernant le coût du déploiement de ce nouveau service, M. Trabelsi est resté évasif, énonçant seulement une somme de « quelques millions d'euros ».
La vente sur Internet devrait permettre au client de ne plus faire la queue devant les caisses du magasin. Après avoir choisi les produits, il suffira au client de valider la commande en restaurant via un QRCode ou un simple code. Le prix sera alors directement débité via Paypal ou sur le compte bancaire, mais aucune transaction ne sera effectuée avant cette validation en magasin.
En généralisant ce service, McDonald's vise probablement une autre amélioration qui pourrait devenir une réalité dans quelques années et qui serait totalement complémentaire : la vente sur Internet pour le Drive (la vente directe aux automobilistes via des guichets spéciaux).
La chaîne est en train de tester cette nouvelle version de la vente aux automobilistes dans quatre restaurants (en région bordelaise et en région parisienne).
Ces nouveautés devraient permettre à McDonald's de relancer les ventes dans l'Hexagone.
Les habitudes d'achats des internautes européens, qui représentent, selon Eurostat, 75% de la population, concernent essentiellement les biens de seconde et troisième nécessité. Des 59% des internautes qui ont fait un achat sur internet, seulement 9% ont réalisé un achat qui concerne des biens de première nécessité comme de l'alimentation ou de l'épicerie. La faute, s'il en est, pourrait être due à l'absence de visibilité directe sur le produit acheté qui entraîne une méfiance de la part du consommateur qui ne peut en juger la qualité par lui même.
Cependant, en ce qui concerne les autres produits, la part des achats avance avec une préférence pour les produits de sport et les voyages. L'attrait des prix compétitifs des sites en ligne a fait son effet et désormais 32% des internautes de l'Union Européenne a acheté un article de sport durant les 12 derniers mois (contre 21% en 2008). La même progression a été enregistrée par Eurostat au niveau des voyages et de l'hébergement.
Les produits culturels (livres, magazines et autres produit d'apprentissage) constituent 23% des achats des internautes en 2012 contre 19% en 2008. Une tendance à la hausse, donc, mais de manière plus légère.
Les données d'Eurostat permettent aussi de mettre en évidence l'adoption massive des achats en ligne dans les pays du nord de l'Europe des 28. Si la France est à la dixième place avec 69% des internautes ayant effectué un achat en ligne, le Royaume-Uni prend largement la tête du classement européen avec plus de 8 internautes sur 10 ayant commandé un produit sur un site de vente.
Le classement se poursuit avec en deuxième position le Danemark et la Suède (79% des internautes) puis l'Allemagne (77%) et le Luxembourg (73%). Le classement se clos avec les pays de l'Est où, en moyenne, moins de 20% des internautes a réalisé un achat sur internet courant 2012.
A remarquer que l'Italie est loin d'avoir adopté Internet dans ses habitudes de consommation puisque seulement 29% des internautes a réalisé un achat en ligne en 2012.