En extrapolant les données concernant l'impact économique des attentats perpétrés en France ces 30 dernières années, la Direction générale du Trésor a tenté de donner une première estimation du coût économique des attentats du 13 novembre 2015 : 2 milliards d'euros. Soit, grosso modo, 0,1 point de PIB si l'estimation s'avère juste.
Le gouvernement, contacté par Le Figaro, se veut toutefois prudent : l'estimation doit être "affinée" au fur et à mesure des informations qui parviennent de la part des diverses associations et fédérations de commerçants. Mais on sait déjà que l'impact sera fort ; il se fait d'ailleurs déjà sentir.
Entre la chute de la fréquentation du métro et des TER enregistrée par la RATP après les attentats (environ 10% de voyageurs en moins) et la chute de la fréquentation des magasins constatée par les commerçants (entre 20 et 30% de moins en province, jusqu'à 50% de moins dans les grands magasins parisiens), le coût économique ne sera pas négligeable.
Le tourisme et l'hôtellerie aussi craignent le pire après les annulations "en cascade" (selon les termes du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteur) que ce secteur a enregistrées. En pleine période de Noël, stratégique à Paris (et partout en France) autant pour le commerce que pour le tourisme, les dégâts économiques des attentats pourraient même être supérieurs qu'estimé.
Le gouvernement, contacté par Le Figaro, se veut toutefois prudent : l'estimation doit être "affinée" au fur et à mesure des informations qui parviennent de la part des diverses associations et fédérations de commerçants. Mais on sait déjà que l'impact sera fort ; il se fait d'ailleurs déjà sentir.
Entre la chute de la fréquentation du métro et des TER enregistrée par la RATP après les attentats (environ 10% de voyageurs en moins) et la chute de la fréquentation des magasins constatée par les commerçants (entre 20 et 30% de moins en province, jusqu'à 50% de moins dans les grands magasins parisiens), le coût économique ne sera pas négligeable.
Le tourisme et l'hôtellerie aussi craignent le pire après les annulations "en cascade" (selon les termes du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteur) que ce secteur a enregistrées. En pleine période de Noël, stratégique à Paris (et partout en France) autant pour le commerce que pour le tourisme, les dégâts économiques des attentats pourraient même être supérieurs qu'estimé.