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Dans le cadre du Pacte de Stabilité les pays membres de l'Union Européenne doivent avoir un déficit public de moins de 3% du PIB et la France n'y est pas du tout. En 2015 il devrait être encore de 4,1% selon les dernières estimations. Elle risque donc une pénalité.
Mais ce mardi 10 mars 2015 les divers ministres des Finances des Etats-Membres ont de nouveau accordé un sursis de deux ans laissant à la France jusqu'en 2017 pour atteindre cet objectif de réduction de déficit. Une décision attendue, certes, mais qui envenime un peu les tensions entre la France et ses voisins.
Car la France en est à son troisième sursis ce qui en fait une sorte de privilégiée. D'autant plus que les rapports entre Paris et Bruxelles sont tendus.
La France a prévu d'ici 2017 un plan d'économies gigantesque de 50 milliards d'euros dont 21 milliards dès 2015. Selon le gouvernement ces économies couplées à un retour de la croissance du pays devraient permettre de réduire le déficit et de le faire descendre en dessous de 3% Une prévision à laquelle ne croit pas Bruxelles.
La Commission Européenne, malgré son avis favorable à ce nouveau sursis, a demandé à Paris de faire encore 30 milliards d'euros d'économies supplémentaires entre 2015 et 2017. François Hollande et le gouvernement ne comptent toutefois pas se plier à ces exigences et ils l'ont fait savoir. Le bras de fer est lancé et risque de durer... jusqu'au prochain examen de la question.
Mais ce mardi 10 mars 2015 les divers ministres des Finances des Etats-Membres ont de nouveau accordé un sursis de deux ans laissant à la France jusqu'en 2017 pour atteindre cet objectif de réduction de déficit. Une décision attendue, certes, mais qui envenime un peu les tensions entre la France et ses voisins.
Car la France en est à son troisième sursis ce qui en fait une sorte de privilégiée. D'autant plus que les rapports entre Paris et Bruxelles sont tendus.
La France a prévu d'ici 2017 un plan d'économies gigantesque de 50 milliards d'euros dont 21 milliards dès 2015. Selon le gouvernement ces économies couplées à un retour de la croissance du pays devraient permettre de réduire le déficit et de le faire descendre en dessous de 3% Une prévision à laquelle ne croit pas Bruxelles.
La Commission Européenne, malgré son avis favorable à ce nouveau sursis, a demandé à Paris de faire encore 30 milliards d'euros d'économies supplémentaires entre 2015 et 2017. François Hollande et le gouvernement ne comptent toutefois pas se plier à ces exigences et ils l'ont fait savoir. Le bras de fer est lancé et risque de durer... jusqu'au prochain examen de la question.