Le ministère de la Santé japonais ne sait plus où donner de la tête avec le problème du surmenage chez la population japonaise. Car les travailleurs s'acharnent à leur poste jusqu'à l'épuisement voir jusqu'à en mourir ; si bien que le décès par surmenage a même un nom dans ce pays : "Karoshi".
Si les japonais ont droit à 20 jours de congés par an, le ministère du travail estime qu'en moyenne à peine dix jours de congés payés par an sont effectivement pris par les employés. Et si cela signifie qu'il y a des personnes qui en prennent plus que dix, cela signifie qu'il y en a qui en prennent moins. Certains employés ne prendraient pas une seule journée de congé de toute l'année.
Le problème est donc passé du domaine du privé à celui du public : le surmenage est devenu un tel problème de Santé publique que ce vendredi 6 janvier 2015 le ministère de la Santé devrait proposer une loi obligeant tous les employés ayant droit à plus de 10 jours de congés payés par an et travaillant à temps plein de prendre au moins cinq jours de congés payés dans l'année.
Le gouvernement a même du trancher entre les demandes des syndicats, qui réclamaient une obligation de minimum huit jours de congés par an, et celles du patronat, qui demandait que l'obligation ne soit que de deux ou trois jours.
Si les japonais ont droit à 20 jours de congés par an, le ministère du travail estime qu'en moyenne à peine dix jours de congés payés par an sont effectivement pris par les employés. Et si cela signifie qu'il y a des personnes qui en prennent plus que dix, cela signifie qu'il y en a qui en prennent moins. Certains employés ne prendraient pas une seule journée de congé de toute l'année.
Le problème est donc passé du domaine du privé à celui du public : le surmenage est devenu un tel problème de Santé publique que ce vendredi 6 janvier 2015 le ministère de la Santé devrait proposer une loi obligeant tous les employés ayant droit à plus de 10 jours de congés payés par an et travaillant à temps plein de prendre au moins cinq jours de congés payés dans l'année.
Le gouvernement a même du trancher entre les demandes des syndicats, qui réclamaient une obligation de minimum huit jours de congés par an, et celles du patronat, qui demandait que l'obligation ne soit que de deux ou trois jours.