La dette de la Russie est désormais en catégorie spéculative. En tout cas pour l'agence S&P qui a dégradé la note le 26 janvier 2015 la faisant tomber à BB+. En cause, selon Standard & Poor's, la crise du rouble qui s'est effondré, les tensions avec l'Union Européenne au sujet de la question de l'Ukraine ou encore la dégradation des prévisions de croissance.
Qui plus est, le prix du pétrole très bas en ce moment n'aide pas le pays qui est un grand exportateur de pétrole et surtout de gaz.
Pour le vice-ministre des Affaires Etrangères, Vassili Nebenzia, toutefois, cette décision aurait été prise directement sur ordre de Washington pour enfoncer le pays La dégradation de la note russe entrerait directement dans le cadres "des actions coordonnées entreprises pour saper l'économie" du pays, a-t-il déclaré à l'agence de presse Ria-Novosti.
Ce qui est sûr est que la décision devrait détourner bon nombre d'investisseurs de la dette russe et continuer d'alimenter la fuite de capitaux. Pire : le pays pourrait devoir rembourser de manière anticipée quelques 30 milliards de dollars de dette, ce qui aurait de grosses conséquences sur la situation économique.
C'est donc une décision qui envenime les tensions Est-Ouest alors que la crise ukrainienne ne s'est pas encore terminée. Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont d'ailleurs annoncé lundi 26 janvier 2015 de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie si la situation ne s'améliorerait pas.
Qui plus est, le prix du pétrole très bas en ce moment n'aide pas le pays qui est un grand exportateur de pétrole et surtout de gaz.
Pour le vice-ministre des Affaires Etrangères, Vassili Nebenzia, toutefois, cette décision aurait été prise directement sur ordre de Washington pour enfoncer le pays La dégradation de la note russe entrerait directement dans le cadres "des actions coordonnées entreprises pour saper l'économie" du pays, a-t-il déclaré à l'agence de presse Ria-Novosti.
Ce qui est sûr est que la décision devrait détourner bon nombre d'investisseurs de la dette russe et continuer d'alimenter la fuite de capitaux. Pire : le pays pourrait devoir rembourser de manière anticipée quelques 30 milliards de dollars de dette, ce qui aurait de grosses conséquences sur la situation économique.
C'est donc une décision qui envenime les tensions Est-Ouest alors que la crise ukrainienne ne s'est pas encore terminée. Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont d'ailleurs annoncé lundi 26 janvier 2015 de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie si la situation ne s'améliorerait pas.