Est-ce un problème de calculs celui qui oppose la France et Bruxelles, ou est-ce un débat de sourds ? En tout cas les chiffres ne correspondent pas bien qu'ils visent exactement la même chose : que la France fasse baisser son déficit en dessous de 3% à l'horizon de 2017, objectif qui permettrait à l'Hexagone de rentrer dans les clous au niveau du Pacte de Stabilité européen.
Selon la France, dont la position a été répétée encore ce lundi 2 mars 2015 par Emmanuel Macron, les 50 milliards d'euros d'économies prévues en trois ans, entre 2015 et 2017, suffiront pour réduire ce déficit en dessous de 3%.
Pour Bruxelles, au contraire, il faut que la France réalise 30 milliards d'euros d'économies de plus sur la même période, soit un total de 80 milliards d'euros d'économies. Une demande que le gouvernement qualifie de "surenchère abstraite" et à laquelle il n'a aucune intention de se plier.
Emmanuel Macron a été clair sur ce point : " Nous ferons les 50 milliards d'économies prévus, et c'est suffisant pour faire repasser notre déficit sous la barre des 3 % de PIB"
Mais le dernier mot reviendra aux divers ministres européens des Finances qui se réuniront ce vendredi 6 mars 2015 pour voter et approuver ou rejeter la proposition de la Commission Européenne. Paris a déjà commencé à faire son lobbying pour tenter de sauver les meubles.
Selon la France, dont la position a été répétée encore ce lundi 2 mars 2015 par Emmanuel Macron, les 50 milliards d'euros d'économies prévues en trois ans, entre 2015 et 2017, suffiront pour réduire ce déficit en dessous de 3%.
Pour Bruxelles, au contraire, il faut que la France réalise 30 milliards d'euros d'économies de plus sur la même période, soit un total de 80 milliards d'euros d'économies. Une demande que le gouvernement qualifie de "surenchère abstraite" et à laquelle il n'a aucune intention de se plier.
Emmanuel Macron a été clair sur ce point : " Nous ferons les 50 milliards d'économies prévus, et c'est suffisant pour faire repasser notre déficit sous la barre des 3 % de PIB"
Mais le dernier mot reviendra aux divers ministres européens des Finances qui se réuniront ce vendredi 6 mars 2015 pour voter et approuver ou rejeter la proposition de la Commission Européenne. Paris a déjà commencé à faire son lobbying pour tenter de sauver les meubles.