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Interviewé& par la télévision publique italienne, la RAI, ce dimanche 8 février 2015, le ministre des Finances grecs n'y est pas allé à demi-mots. Pour lui, c'est simple : "l'euro est fragile, c'est comme un château de cartes, si vous enlevez la carte de la Grèce les autres vont s'écrouler". Autant dire que pour Yanis Varoufakis les pays européens n'ont aucun intérêt à jouer les gros bras. Au contraire, ils devraient aider la Grèce autant que possible.
D'autant plus que Varoufakis et Tsipras ont renoncé à un effacement pur et simple de la dette grecque, chose quasiment impossible à obtenir, et demandent plutôt un remaniement des échéances et de la dette. Pour Varoufakis cela est possible si l'Europe entière dit "non" aux politiques d'austérité.
Concernant une sortie de la Grèce de l'Union Européenne, là aussi c'est impossible pour Varoufakis : "c'est très dangereux" a-t-il déclaré à la RAI ; "qui ce sera après nous ? le Portugal ? Que va-t-il se passer quand l'Italie découvrira qu'il est impossible de rester dans l'étau de l'austérité ?"
D'après lui, l'Italie, dont il a rencontré les représentants gouvernementaux ce dimanche 8 février 2015, soutien officieusement la Grèce dans son combat de renégociation de sa dette. Mais la situation de la dette italienne est aussi catastrophique et donc le pays ne peut pas se positionner officiellement en faveur d'une renégociation de la dette grecque. Notamment car Matteo Renzi et le gouvernement seraient "effrayés par la réaction de l'Allemagne".
D'autant plus que Varoufakis et Tsipras ont renoncé à un effacement pur et simple de la dette grecque, chose quasiment impossible à obtenir, et demandent plutôt un remaniement des échéances et de la dette. Pour Varoufakis cela est possible si l'Europe entière dit "non" aux politiques d'austérité.
Concernant une sortie de la Grèce de l'Union Européenne, là aussi c'est impossible pour Varoufakis : "c'est très dangereux" a-t-il déclaré à la RAI ; "qui ce sera après nous ? le Portugal ? Que va-t-il se passer quand l'Italie découvrira qu'il est impossible de rester dans l'étau de l'austérité ?"
D'après lui, l'Italie, dont il a rencontré les représentants gouvernementaux ce dimanche 8 février 2015, soutien officieusement la Grèce dans son combat de renégociation de sa dette. Mais la situation de la dette italienne est aussi catastrophique et donc le pays ne peut pas se positionner officiellement en faveur d'une renégociation de la dette grecque. Notamment car Matteo Renzi et le gouvernement seraient "effrayés par la réaction de l'Allemagne".