470 postes supprimés en France chez General Electric




Le 23 Janvier 2019, par François Lapierre

General Electric rencontre des difficultés en France. Le groupe américain, qui procède actuellement à une « revue de ses activités », pourrait se séparer de 470 employés.


Le mastodonte industriel américain a confirmé des discussions pour la mise en place d’un plan de départs volontaires « dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective », un dispositif disponible depuis septembre 2017. Si l’entreprise ne peut donner plus de détails à l’heure actuelle, les syndicats ont fait savoir que GE avait l’intention de supprimer jusqu’à 470 emplois. Le siège français de Boulogne-Billancourt n’est pas concerné, mais les filiales Power Conversion France (149 postes), Alstom Power Système (229 postes, dont 146 à Belfort) et Grid (90 postes) vont payer un lourd tribut.

 

General Electric procède actuellement à une revue de ses activités pour « s’assurer qu’elles sont les mieux à même de répondre aux réalités du marché et permettre leur succès à long terme ». La CFDT et la CFE-CGC d’Alstom Power System s’inquiètent des répercussions sur la continuité de l’activité, le maintien des compétences et des expertises sur le site. Les organisations exigent des embauches afin de compenser les postes d’expérience. Il en va de même pour la CGT, qui veut un plan « ambitieux » d’embauches, avec des tutorats pour « remettre la pyramide des âges à l’endroit ».

 

Pour ce qui concerne cette filiale spécifique, les négociations ont débuté dès décembre dernier. Plusieurs rendez-vous sont programmés avec les syndicats, qui prédisent les premiers départs dès le mois d’avril.