6 500 emplois supprimés chez Alstom




Le 13 Janvier 2016, par Aurélien Delacroix

General Electric n'aura pas attendu longtemps pour confirmer la première vague de licenciements chez Alstom. L'acquisition de la branche énergie du groupe français est finalisée depuis à peine deux mois et déjà, le nouveau propriétaire annonce 6 500 départs en Europe.


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En France, ce sont 765 emplois qui seront détruits, sur des effectifs de 9 000 employés. Les bassins touchés sont principalement le siège de Levallois et les activités « Grid » (les réseaux électriques). En revanche, le cœur historique de l'entreprise à Belfort est épargné.

Un porte-parole de GE l'assure : « En France, le site de Belfort ne sera pas touché, ni les activités dans les énergies renouvelables ». Et il a renouvelé les intentions de General Group de créer 1 000 emplois nets en France d'ici 2018. En ce qui concerne la vague de départs prévue, « les consultations avec les comités d’entreprise démarrent aujourd’hui et le processus s’étendra sur deux ans. Nous avons pris des engagements de reclassement et les suppressions de postes se feront essentiellement par départs volontaires ».

Dans l'Hexagone, ce sont notamment les services « support » qui seront frappés, c'est à dire les ressources humaines, les services juridiques et la communication. C'est en Allemagne que les licenciements seront les plus nombreux, avec 1 700 postes qui seront supprimés, suivie par la Suisse avec un total de 1 300 emplois. Les syndicats dénoncent de leur côté des « licenciements boursiers ».


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