Pour arriver à ce chiffre, le gouvernement additionne la baisse de l'impôt sur le revenu annoncée par Emmanuel Macron (5 milliards d'euros), à laquelle s'ajoute la suppression du dernier tiers de la taxe d'habitation (3,7 milliards). Une mesure qui concerne 80% des Français. La défiscalisation des heures supplémentaires représente les 800 millions d'euros supplémentaires, selon Les Echos. En tout, 9,3 milliards d'euros d'impôts en moins dans le projet de budget 2020 qui sera présenté en conseil des ministres le 27 septembre. En trois ans, les prélèvements obligatoires de toutes sortes ont été allégés de 20 milliards d'euros.
La loi de finances 2020 comprend également les quelque 17 milliards d'euros de mesures de soutien au pouvoir d'achat, suite au mouvement des « gilets jaunes ». Comme en 2019, 2020 devrait donc marquer une hausse du pouvoir d'achat. Les économistes espèrent que cela profitera à la croissance et soutiendra l'activité, plutôt que cet argent se retrouve dans les bas de laine des Français. Bercy a revu à la baisse la prévision de croissance pour 2020 : le PIB devrait progresser de 1,3% au lieu des 1,4% espéré.
Au chapitre des augmentations, le projet de loi de finances contient la hausse de la fiscalité écologique, le tabac coûtera également plus cher, et les taux Agirc-Arrco vont aussi augmenter. Le ministère de l'Économie prévoit un déficit à 2,2% du PIB, alors qu'il s'était engagé à atteindre 2% auprès de la Commission européenne. Les taux d'intérêt très bas vont permettre de réaliser davantage d'économies sur la charge de la dette : Bercy en attend 5 milliards en 2020, soit deux de plus qu'en 2019.
La loi de finances 2020 comprend également les quelque 17 milliards d'euros de mesures de soutien au pouvoir d'achat, suite au mouvement des « gilets jaunes ». Comme en 2019, 2020 devrait donc marquer une hausse du pouvoir d'achat. Les économistes espèrent que cela profitera à la croissance et soutiendra l'activité, plutôt que cet argent se retrouve dans les bas de laine des Français. Bercy a revu à la baisse la prévision de croissance pour 2020 : le PIB devrait progresser de 1,3% au lieu des 1,4% espéré.
Au chapitre des augmentations, le projet de loi de finances contient la hausse de la fiscalité écologique, le tabac coûtera également plus cher, et les taux Agirc-Arrco vont aussi augmenter. Le ministère de l'Économie prévoit un déficit à 2,2% du PIB, alors qu'il s'était engagé à atteindre 2% auprès de la Commission européenne. Les taux d'intérêt très bas vont permettre de réaliser davantage d'économies sur la charge de la dette : Bercy en attend 5 milliards en 2020, soit deux de plus qu'en 2019.