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De son côté, Airbus engouffrait des milliards d'euros dans le développement de l'A380, un très gros porteur destinés aux gros hubs mondiaux. Mais l'avionneur européen a appris de ces erreurs et déclencha fin 2006 la conception de l'A350, qui à son tour devait transporter environ 300 passagers à un coût plus faible. Airbus a repris les recettes de Boeing, en les adaptant : utilisation de matériaux plus légers et plus économes, consommation d'énergie réduite, chasse aux coûts.
Ce marché est gigantesque : il représente, sur les vingt prochaines années, 6 000 avions pour un chiffre d'affaires de 1 000 milliards de dollars. Autant dire que ni Boeing, ni Airbus ne veulent laisser passer l'affaire. Et le constructeur européen a une carte à jouer en termes de fiabilité, le Dreamliner ayant connu un début de carrière mouvementé.
Le premier A350 a été livré à Qatar Airways, un client particulièrement exigeant pour qui il a fallu revoir à plusieurs reprises l'aménagement de la cabine. Mais le vol inaugural s'est bien déroulé et il présage plutôt bien de la carrière commerciale de l'appareil : Airbus a déjà engrangé 800 commandes d'A350, facturés 290 millions de dollars pièce (prix catalogue).
Ce marché est gigantesque : il représente, sur les vingt prochaines années, 6 000 avions pour un chiffre d'affaires de 1 000 milliards de dollars. Autant dire que ni Boeing, ni Airbus ne veulent laisser passer l'affaire. Et le constructeur européen a une carte à jouer en termes de fiabilité, le Dreamliner ayant connu un début de carrière mouvementé.
Le premier A350 a été livré à Qatar Airways, un client particulièrement exigeant pour qui il a fallu revoir à plusieurs reprises l'aménagement de la cabine. Mais le vol inaugural s'est bien déroulé et il présage plutôt bien de la carrière commerciale de l'appareil : Airbus a déjà engrangé 800 commandes d'A350, facturés 290 millions de dollars pièce (prix catalogue).