Depuis le mois de mai et la démission inattendue de Jean-Marc Janaillac qui avait mis son poste dans la balance à l'occasion d'un référendum perdu, Air France-KLM navigue à vue. L'équipe dirigeante, menée par Anne-Marie Couderc, expédie les affaires courantes, tandis que le comité de nomination s'échine à trouver la perle rare. Ce dernier doit compter sur l'État, actionnaire à 14% dans la compagnie aérienne, qui a mis son véto à la candidature de Philippe Capron, directeur financier de Veolia. Mais ce n'est pas tout, le comité doit aussi faire avec les désidératas des syndicats…
Le SNPL, principal syndicat des pilotes à Air France, a bruyamment fait savoir qu'il s'opposait à la nomination de Benjamin Smith, numéro 2 chez Air Canada. Il est pourtant spécialiste des négociations sociales et un fin connaisseur du secteur aérien : c'est à lui que l'on doit la création de la filiale à bas coûts Air Canada Rouge. Mais le SNPL n'est pas d'accord, dénonçant dans un communiqué « l'entre-soi » qui prévaudrait dans un comité de nomination qui ne penserait qu'à « se préserver ».
Selon le syndicat, « il y a des candidatures bien plus à même pour mener les changements nécessaires, qui piétinent ». Le SNPL demande désormais à Emmanuel Macron de s'impliquer afin d'imposer un processus de nomination « plus objectif ». L'organisation est la tête de proue du mouvement social qui, depuis le printemps, dégrade fortement les comptes de la compagnie aérienne. L'intersyndicale menace même de reprendre la grève à la rentrée… La nomination du nouveau dirigeant d'Air France-KLM est censée intervenir en septembre.
Le SNPL, principal syndicat des pilotes à Air France, a bruyamment fait savoir qu'il s'opposait à la nomination de Benjamin Smith, numéro 2 chez Air Canada. Il est pourtant spécialiste des négociations sociales et un fin connaisseur du secteur aérien : c'est à lui que l'on doit la création de la filiale à bas coûts Air Canada Rouge. Mais le SNPL n'est pas d'accord, dénonçant dans un communiqué « l'entre-soi » qui prévaudrait dans un comité de nomination qui ne penserait qu'à « se préserver ».
Selon le syndicat, « il y a des candidatures bien plus à même pour mener les changements nécessaires, qui piétinent ». Le SNPL demande désormais à Emmanuel Macron de s'impliquer afin d'imposer un processus de nomination « plus objectif ». L'organisation est la tête de proue du mouvement social qui, depuis le printemps, dégrade fortement les comptes de la compagnie aérienne. L'intersyndicale menace même de reprendre la grève à la rentrée… La nomination du nouveau dirigeant d'Air France-KLM est censée intervenir en septembre.