Aigle Azur perd de l'argent depuis 2012, mais ce n'est pas tellement l'activité de la compagnie aérienne qui intéresse les repreneurs. L'entreprise possède en effet un véritable trésor : 10 000 créneaux horaires pour atterrir et décoller de l'aéroport d'Orly. La distribution de ces précieux créneaux a été suspendue depuis longtemps : les transporteurs ne peuvent donc plus développer leur base arrière d'Orly… à moins d'acheter une compagnie aérienne qui en possède. Aigle Azur attire donc de nombreuses convoitises, à commencer par celle d'Air France.
D'après la CFDT, Air France s'engage à prendre 70% des effectifs basés en France (les 30% restants étant basés en dehors de la région parisienne) ainsi que les lignes vers l'Algérie, le Liban ainsi que le Portugal. La compagnie historique mettrait 15 millions d'euros sur la table, avec la promesse de mettre les salariés repris sous contrat Air France, donc a priori plus avantageux que celui d'Aigle Azur. Mais d'autres offres ont également été déposées, comme celle de Lionel Guérin, soutenue par le syndicat des pilotes de la compagnie. Pour un euro symbolique, il reprend l'intégralité d'Aigle Azur (1 150 salariés).
En tout, ce sont 14 propositions qui ont été adressées, dont celle du groupe Dubreuil (Air Caraïbes, French Bel), celle de LU Azur actionnaire d'Aigle Azur à hauteur de 20%, le groupe IAG est aussi intéressé (Vueling)… On ignore encore comment la compagnie en redressement sera vendue : à la découpe ou un gros paquet ? Le gouvernement pourrait privilégier cette dernière option.
D'après la CFDT, Air France s'engage à prendre 70% des effectifs basés en France (les 30% restants étant basés en dehors de la région parisienne) ainsi que les lignes vers l'Algérie, le Liban ainsi que le Portugal. La compagnie historique mettrait 15 millions d'euros sur la table, avec la promesse de mettre les salariés repris sous contrat Air France, donc a priori plus avantageux que celui d'Aigle Azur. Mais d'autres offres ont également été déposées, comme celle de Lionel Guérin, soutenue par le syndicat des pilotes de la compagnie. Pour un euro symbolique, il reprend l'intégralité d'Aigle Azur (1 150 salariés).
En tout, ce sont 14 propositions qui ont été adressées, dont celle du groupe Dubreuil (Air Caraïbes, French Bel), celle de LU Azur actionnaire d'Aigle Azur à hauteur de 20%, le groupe IAG est aussi intéressé (Vueling)… On ignore encore comment la compagnie en redressement sera vendue : à la découpe ou un gros paquet ? Le gouvernement pourrait privilégier cette dernière option.