Appels du pied
Laurent Magnin, le PDG de XL Airways, a multiplié les appels du pied envers son homologue d'Air France-KLM, estimant que son entreprise pouvait représenter un « atout ». Mais Benjamin Smith ne l'entend pas de cette oreille. Il a ainsi affirmé qu'il ne voyait « aucun bénéfice » à la reprise de XL Airways. Il n'est « pas encore convaincu » par le modèle économique de l'entreprise en redressement judiciaire.
XL Airways a tenté de se faire une place dans le secteur de plus en plus concurrentiel du long courrier low cost. Air France possède douze Boeing 777 à la densité de sièges très importante, un « produit loisirs » qui fonctionne bien, selon Benjamin Smith. L'apport de XL Airways serait donc limité, peut-on lire entre les lignes.
XL Airways a tenté de se faire une place dans le secteur de plus en plus concurrentiel du long courrier low cost. Air France possède douze Boeing 777 à la densité de sièges très importante, un « produit loisirs » qui fonctionne bien, selon Benjamin Smith. L'apport de XL Airways serait donc limité, peut-on lire entre les lignes.
Actifs intéressants chez Aigle Azur
L'autre compagnie aérienne française en difficulté, Aigle Azur, présente des « actifs intéressants » a souligné le directeur général d'Air France-KLM. Mais les conditions légales et sociales sont « plutôt compliquées », souligne-t-il alors que l'équilibre social au sein de son groupe est « stable », un an après son arrivée à la tête de la compagnie. Benjamin Smith ne veut pas mettre cet équilibre en péril.
Plus globalement, il estime que le secteur aérien français était trop fragmenté et qu'une consolidation serait une « bonne chose ». « Les compagnies basées ici en France seraient plus fortes et pourraient croître », assure-t-il. Et cela éviterait des catastrophes industrielles comme XL Airways et Aigle Azur.
Plus globalement, il estime que le secteur aérien français était trop fragmenté et qu'une consolidation serait une « bonne chose ». « Les compagnies basées ici en France seraient plus fortes et pourraient croître », assure-t-il. Et cela éviterait des catastrophes industrielles comme XL Airways et Aigle Azur.