Sans lien avec la contestation de la loi Travail, ce mouvement tombe au plus mal, puisque la France accueille l’Euro de football dans quelques jours. Un moyen de pression supplémentaire pour faire reculer la direction de la compagnie aérienne… Ce mouvement est orchestré par le SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne), majoritaire dans l’entreprise.
Avant de lancer la grève, le syndicat devait consulter ses adhérents en cas de mouvement durant plus de six jours — visiblement, la contestation pourrait durer un certain temps. 68% des pilotes ont approuvé le principe d’une « grève longue » (avec un taux de participation de 78%). En revanche, la date exacte du début du conflit n’a pas encore été décidée.
Le mouvement sera d’autant plus important que le SNPL est à l’origine de la grève très dure de septembre 2014 : elle avait duré 14 jours et avait fortement dégradé l’image (et les comptes) de l’entreprise. Alexandre de Juniac, le président d’Air France-KLM, a d’ailleurs qualifié ce probable mouvement d’« acte de sabotage »… Pour l’éviter, la direction devra faire preuve d’assouplissement dans la mise en place des nouvelles mesures.
Avant de lancer la grève, le syndicat devait consulter ses adhérents en cas de mouvement durant plus de six jours — visiblement, la contestation pourrait durer un certain temps. 68% des pilotes ont approuvé le principe d’une « grève longue » (avec un taux de participation de 78%). En revanche, la date exacte du début du conflit n’a pas encore été décidée.
Le mouvement sera d’autant plus important que le SNPL est à l’origine de la grève très dure de septembre 2014 : elle avait duré 14 jours et avait fortement dégradé l’image (et les comptes) de l’entreprise. Alexandre de Juniac, le président d’Air France-KLM, a d’ailleurs qualifié ce probable mouvement d’« acte de sabotage »… Pour l’éviter, la direction devra faire preuve d’assouplissement dans la mise en place des nouvelles mesures.