Chiffre d'affaires en hausse de 30%
Airbus revoit le ciel bleu. En 2020, le groupe européen a accusé le coup de la crise sanitaire, avec des annulations de commandes et des livraisons au point mort. Les compagnies aériennes ont en effet freiné des quatre fers et pour cause, leurs avions sont restés cloués au tarmac une bonne partie de l'année. Mais les affaires reprennent : au premier semestre, l'avionneur a engendré un chiffre d'affaires de 24,6 milliards d'euros, soit 30% de mieux que durant les six premiers mois de l'année dernière.
Le bénéfice net est lui aussi au beau fixe à 2,2 milliards d'euros. Airbus bénéficie de l'effet des coupes drastiques dans le personnel : le constructeur s'est séparé (sans licenciement sec) de 15.000 collaborateurs l'an dernier, économisant ainsi sur les coûts. Et le groupe poursuit sur cette route avec la suppression, en Allemagne, d'une division déficitaire ce qui n'est pas sans provoquer des difficultés sociales et politiques outre-Rhin (mille emplois sont concernés).
Le bénéfice net est lui aussi au beau fixe à 2,2 milliards d'euros. Airbus bénéficie de l'effet des coupes drastiques dans le personnel : le constructeur s'est séparé (sans licenciement sec) de 15.000 collaborateurs l'an dernier, économisant ainsi sur les coûts. Et le groupe poursuit sur cette route avec la suppression, en Allemagne, d'une division déficitaire ce qui n'est pas sans provoquer des difficultés sociales et politiques outre-Rhin (mille emplois sont concernés).
Accélérer les livraisons
Airbus a l'ambition d'accélérer la cadence de production pour vider son carnet de commandes, qui compte 6.900 avions. Guillaume Faury, le PDG de l'entreprise, veut en effet que l'entreprise livre 60 avions par mois en 2022, 70 en 2024 puis 75 en 2025. Ce sera plus qu'en 2019, avant la pandémie donc, où les livraisons mensuelles étaient de 60 unités. Mais cette hausse des livraisons ne va pas aller de soi.
Safran, qui fournit ses réacteurs au géant européen, se fait tirer l'oreille : Olivier Andriès, le nouveau PDG de l'industriel, estime que l'investissement nécessaire pour augmenter sa production ne se justifie pas car on a peu de visibilité dans le secteur. Par ailleurs, Safran a supprimé 10% de ses effectifs pour tenir le coup dans la tempête de la crise sanitaire.
Safran, qui fournit ses réacteurs au géant européen, se fait tirer l'oreille : Olivier Andriès, le nouveau PDG de l'industriel, estime que l'investissement nécessaire pour augmenter sa production ne se justifie pas car on a peu de visibilité dans le secteur. Par ailleurs, Safran a supprimé 10% de ses effectifs pour tenir le coup dans la tempête de la crise sanitaire.