Selon CNBC, cette opération s'élèverait à 180 milliards de dollars pas moins, une somme prodigieuse pour une entreprise qui pèse la moitié de ce prix. De plus, la concurrence est de taille puisque Verizon, le plus grand opérateur américain, est aussi sur les rangs, sans oublier le groupe japonais Softbank qui est déjà solidement présent aux États-Unis via l'opérateur Sprint.
Mais Altice n'en est pas à son coup d'essai outre Atlantique. L'entreprise a acheté en 2015 Suddenlink et Cablevision ; la société française est déjà numéro quatre du câble aux États-Unis grâce à ces acquisitions. Altice avance rapidement, puisqu'elle a introduit sa filiale américaine en Bourse en juin dernier. Avec l'ambition de lever suffisamment d'argent pour financer un gros coup. Patrick Drahi a toujours dit qu'il voulait être le numéro un ou le numéro deux des marchés sur lesquels Altice était présent. L'achat de Charter lui permettrait, à grands frais certes, d'atteindre ce but dans le câble US.
Le patron d'Altice a un atout par rapport à ses concurrents : il connait très bien John Malone, principal actionnaire de Charter. Cela sera-t-il suffisant pour remporter le morceau ? Sans doute pas. Malgré l'entrée en Bourse d'Altice US, le groupe va sans doute devoir s'endetter pour mettre le plus gros chèque sur la table. Les reins de l'entreprise seront-ils suffisamment solides ?
Mais Altice n'en est pas à son coup d'essai outre Atlantique. L'entreprise a acheté en 2015 Suddenlink et Cablevision ; la société française est déjà numéro quatre du câble aux États-Unis grâce à ces acquisitions. Altice avance rapidement, puisqu'elle a introduit sa filiale américaine en Bourse en juin dernier. Avec l'ambition de lever suffisamment d'argent pour financer un gros coup. Patrick Drahi a toujours dit qu'il voulait être le numéro un ou le numéro deux des marchés sur lesquels Altice était présent. L'achat de Charter lui permettrait, à grands frais certes, d'atteindre ce but dans le câble US.
Le patron d'Altice a un atout par rapport à ses concurrents : il connait très bien John Malone, principal actionnaire de Charter. Cela sera-t-il suffisant pour remporter le morceau ? Sans doute pas. Malgré l'entrée en Bourse d'Altice US, le groupe va sans doute devoir s'endetter pour mettre le plus gros chèque sur la table. Les reins de l'entreprise seront-ils suffisamment solides ?