Après Volkswagen, les autorités américaines accusent Fiat Chrysler




Le 12 Janvier 2017, par Aurélien Delacroix

Après avoir mis Volkswagen à l’amende suite au dieselgate, les États-Unis accusent maintenant Fiat Chrysler d’avoir triché dans des tests de mesure de la pollution.


104 000 véhicules diesel sont concernés par cette accusation. Le constructeur automobile aurait utilisé un logiciel afin de masquer le dépassement des seuils autorisés d’émission de gaz polluants. Ce mode opératoire rappelle évidemment celui mis en place par Volkswagen, qui a fini par admettre que 11 millions de ses véhicules « truqués » avaient été vendus partout dans le monde.

Fiat Chrysler est encore loin de ce niveau bien sûr, mais cela reste un coup dur pour le groupe. Le titre du groupe automobile a d’ailleurs accusé une lourde perte de 15% ce jeudi 12 décembre. La nouvelle a aussi eu un impact sérieux sur le cours de Bourse d’autres constructeurs européens, en particulier les français Renault et groupe PSA.

Fiat Chrysler entend néanmoins apporter un démenti à ces accusations ; dans un communiqué, l’entreprise assure n’avoir jamais installé de logiciels truqueurs dans ses véhicules. La « stratégie de contrôle des émissions » du constructeur automobile serait « justifiée ». La société souhaite maintenant s’expliquer auprès de l’administration Trump.