Ariane 6 sur le pas de tir




Le 12 Aout 2015, par Aurélien Delacroix

Ariane 6 est sur la bonne voie. La remplaçante d’Ariane 5 doit s’envoler d’ici 2020 mais en attendant, des travaux sont nécessaires, c’est pourquoi l’Agence spatiale européenne (ESA) a signé avec Airbus Safran Launchers (ASL) un contrat de développement d’un montant de 2,4 milliards d’euros.


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ASL, le maître d’œuvre dans cette histoire, a bien l’intention de lancer Ariane 6 en 2020, mais les pleines capacités opérationnelles ne seront réellement disponibles qu’en 2023. L’Agence a bien l’intention de proposer à ses clients la palette la plus large de possibilités pour le lancement de leurs satellites, c’est pourquoi il faut mettre au point une « famille » de lanceurs à même de concurrencer efficacement les autres lanceurs mondiaux, dont le très compétitif américain Space X.

Depuis la décision des États membres de l’ESA en décembre dernier de laisser une plus grande marge de manœuvre à l’industrie pour développer et construire ces nouveaux lanceurs, les choses sont allés très vite. Au Cnes, on se félicite ainsi de la célérité de l’Agence et de ses partenaires industriels. Jean-Yves Le Gall, président du CNES, explique qu’« avec les contrats signés aujourd'hui, les décisions prises par les ministres à Luxembourg entrent dans une phase concrète ».

« Au-delà du contrat signé aujourd'hui avec l'ESA, le montant total pour le développement du lanceur sera de l'ordre de 3 milliards d'euros incluant le montant des boosters communs à Ariane 6 et Vega ainsi que l'investissement industriel de 400 millions d'euros ». Vega est un petit lanceur dont l’ESA a également attribué des contrats pour la fabrication.


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