Australie : un contrat du siècle pour l'industrie de l'armement français ?




Le 5 Octobre 2015, par Aurélien Delacroix

L'Australie sera-t-elle le nouvel eldorado de l'industrie militaire française ? Le continent fait en tout cas confiance aux entreprises tricolores de ce secteur d'activité, et l'a confirmé par l'acquisition de 1 100 véhicules Hawkei, un marché de 820 millions d'euros pour Thales.


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Le contrat est beau pour ces 4 x 4 blindés de sept tonnes. Pour décrocher l'affaire, Thales va produire les véhicules sur place par le biais de sa filiale locale ; le géant français avait acquis en ADI en 2006, une entreprise locale spécialiste de l'armement. Mais l'Australie n'en a pas terminé avec ses achats d'armement.

Le pays consacre une part importante de son budget à sa défense : 33 milliards de dollars chaque année, pour une population de 22,7 millions d'habitants. Cela positionne le pays à la onzième place des plus importants budgets militaires, devant le Canada et l'Italie, et à la sixième place pour ce qui concerne les importations d'armement.

Le prochain gros contrat, qualifié « du siècle » par les observateurs, attire lui aussi les constructeurs français qui estiment avoir une bonne chance de remporter le gros lot. Il s'agit d'une commande de six à douze sous-marins conventionnels (non nucléaires), pour un montant estimé à 30 milliards d'euros. Le français DCNS est sur le coup, ainsi qu'un consortium japonais et l'allemand TKMS. 

DCNS peut s'appuyer sur le modèle conventionnel du Barracuda, qui équipera l'armée française d'ici 2017. TKMS n'a jamais produit ce type de bâtiments, tandis que le groupement nippon hésite à construire en Australie.


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