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Ce passage d'une vitesse de 120 ou 130 km/h à 90 km/h s'inscrit dans un mouvement initié par le maire de Valence, Nicolas Daragon, qui a écrit en juillet à la ministre dans ce sens. Plus que des problèmes de sécurité routière, il pointe surtout les conséquences sanitaires liées à la vitesse à laquelle filent les voitures en pleine ville sur les autoroutes. Pollution de l'air et nuisances sonores sont de la partie, explique-t-il.
Le maire de Valence n'est pas seul dans ce combat : une quinzaine de villes, dont Lyon et Reims, sont aussi dans ce cas. Ségolène Royal a entendu le cri du cœur de l'édile et a estimé que réduire la vitesse sur autoroute en ville, représentait une « diminution considérable » de la pollution. Mais dans ce dossier, elle n'est pas la seule à légiférer.
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, est également impliqué, tout comme Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports. Le projet doit donc transiter entre trois administrations, ce qui est de nature à le ralentir. Et la polémique ne risque pas de s'éteindre puisque ce débat intervient dans celui, plus large, de la sécurité routière. Les derniers chiffres du mois de juillet ne sont pas bons (+19,2% de mortalité routière) et le gouvernement a bien l'intention de réduire la vitesse sur les routes secondaires.
Le maire de Valence n'est pas seul dans ce combat : une quinzaine de villes, dont Lyon et Reims, sont aussi dans ce cas. Ségolène Royal a entendu le cri du cœur de l'édile et a estimé que réduire la vitesse sur autoroute en ville, représentait une « diminution considérable » de la pollution. Mais dans ce dossier, elle n'est pas la seule à légiférer.
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, est également impliqué, tout comme Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports. Le projet doit donc transiter entre trois administrations, ce qui est de nature à le ralentir. Et la polémique ne risque pas de s'éteindre puisque ce débat intervient dans celui, plus large, de la sécurité routière. Les derniers chiffres du mois de juillet ne sont pas bons (+19,2% de mortalité routière) et le gouvernement a bien l'intention de réduire la vitesse sur les routes secondaires.