L’organisme régulateur des autoroutes a chiffré le coût induit par ce gel des tarifs de péages. Il se montera à 500 millions d’euros durant la durée des concessions, une somme qui sera finalement lissée de 2019 à 2023. Dans son communiqué, l’Arafer explique que cette augmentation sera « supérieure à celle normalement prévue au 1er février 2015: de +0,23% à +0,82% selon les concessionnaires ».
Anne Yvrande-Billon, la vice-présidente de l'Arafer, décrit crument la situation : « On arrive à une estimation de l'augmentation du chiffre d'affaires (des concessionnaires) qui serait supérieure à ce qui était attendu si on avait juste appliqué les contrats, et s'il n'y avait pas eu de gel des tarifs en 2015 ». Pan sur le bec du gouvernement donc qui, croyant bien faire, va obtenir le contraire du résultat attendu.
Les hausses supplémentaires s’ajouteront aux augmentations prévues de longue date dans les contrats liant l’État aux concessionnaires. En 2015, les recettes des péages avaient augmenté de 3,2% grâce à une hausse du trafic de 2,9%. Ils représentent 97% du chiffre d’affaires du secteur.
Anne Yvrande-Billon, la vice-présidente de l'Arafer, décrit crument la situation : « On arrive à une estimation de l'augmentation du chiffre d'affaires (des concessionnaires) qui serait supérieure à ce qui était attendu si on avait juste appliqué les contrats, et s'il n'y avait pas eu de gel des tarifs en 2015 ». Pan sur le bec du gouvernement donc qui, croyant bien faire, va obtenir le contraire du résultat attendu.
Les hausses supplémentaires s’ajouteront aux augmentations prévues de longue date dans les contrats liant l’État aux concessionnaires. En 2015, les recettes des péages avaient augmenté de 3,2% grâce à une hausse du trafic de 2,9%. Ils représentent 97% du chiffre d’affaires du secteur.