Aux États-Unis, les parcs d'attraction Disney vont supprimer 28.000 emplois




Le 1 Octobre 2020, par La rédaction

La crise sanitaire touche le groupe Disney de plein fouet, tout particulièrement les parcs d'attraction du géant américain du divertissement. L'entreprise a annoncé des dizaines de milliers de licenciements.


Coupe claire dans les effectifs

Ce sont 28.000 emplois qui vont disparaître dans les activités de parcs d'attraction, de croisières, d'événementiel ainsi que dans les produits dérivés, sur des effectifs totaux de 223.000 personnes. Des pans entiers de Disney ont été fortement impactés par la pandémie, a expliqué le groupe dans son communiqué. Disney a réduit les capacités sur ses sites pour répondre aux exigences de distanciation physique, sans toutefois pouvoir rouvrir le parc Disneyland situé près de Los Angeles en raison des restrictions imposées par l'État de Californie. Disney a pu relancer son parc d'Orlando, en Floride, au mois de juillet. Néanmoins, 67% des 28.000 salariés du site sont employés à temps partiel.

Disney avait espéré un retour à la normale rapide après les fermetures au printemps des différents parcs d'attraction américains. Mais sept mois plus tard, « force est de constater que ça n'a pas été possible », se désole Josh d'Amaro, le président de l'activité parcs, expérience et produits. Au deuxième trimestre, celle-ci a engrangé 983 millions de dollars, soit 85% de moins que l'an dernier à la même époque (le groupe Disney ayant enregistré un chiffre d'affaires de 11,8 milliards de dollars, moitié moins qu'au second trimestre 2019).

Pas de licenciements en France

L'entreprise a multiplié les efforts pour éviter de supprimer des emplois : « Nous avons réduit les dépenses, suspendu des projets importants, mis au chômage technique les comédiens et rendu nos opérations plus efficaces, mais nous ne pouvons pas garder tous nos employés en ouvrant avec des capacités aussi limitées », a expliqué le dirigeant.

Pour ce qui concerne Disneyland Paris, on rappelle que cette coupe claire ne concerne que les États-Unis. « Ici, à Disneyland Paris, nous avons déjà mis en œuvre un certain nombre de mesures pour gagner en efficacité et gérer au mieux nos coûts », a indiqué la présidente d'Euro Disney Natacha Rafalski. Horaires adaptés, protocole sanitaire renforcé, recours au chômage partiel, tout est mis en œuvre pour éviter les suppressions de postes en France.


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