Première bonne nouvelle de l’année
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a rendu son verdict : les tarifs réglementés du gaz vont bel et bien baisser au 1er janvier 2020. La baisse moyenne sera de 0,9%, avec des nuances en fonction de l’usage que les ménages ont du gaz : 0,2% pour ceux qui s’en servent pour la cuisson, de 1% pour les clients qui l’utilisent pour le chauffage, et de 0,5% pour ceux qui en ont un usage double. Une bonne nouvelle donc pour commencer l’année du bon pied, en particulier pour les ménages se chauffant au gaz.
Pour établir la hausse des tarifs réglementés, la CRE s’appuie sur une formule de calcul établie en juin. Elle repose sur les coûts d’approvisionnement du gaz et de la maintenance, l’état des stocks, etc. La Commission relève que sur l’ensemble de l’année 2019, les prix des tarifs réglementés ont reculé de 11,9%. De belles économies donc pour les abonnés.
Pour établir la hausse des tarifs réglementés, la CRE s’appuie sur une formule de calcul établie en juin. Elle repose sur les coûts d’approvisionnement du gaz et de la maintenance, l’état des stocks, etc. La Commission relève que sur l’ensemble de l’année 2019, les prix des tarifs réglementés ont reculé de 11,9%. De belles économies donc pour les abonnés.
Les tarifs réglementés en sursis
Mais les tarifs réglementés ont du plomb dans l’aile. Le fournisseur Engie a cessé de commercialiser des contrats de ce type depuis le 20 novembre. On compte plus de 4 millions de particuliers bénéficiant de ces prix réglementés, qui vont disparaître d’ici 2023.
La loi Énergie et Climat dispose en effet que les tarifs réglementés vont progressivement s’éteindre, afin de respecter un jugement du Conseil d’État qui estime que ce dispositif est contraire au droit européen. Les Français devront ensuite arbitrer entre les offres du marché, dont les prix seront fixés librement par les fournisseurs.
La loi Énergie et Climat dispose en effet que les tarifs réglementés vont progressivement s’éteindre, afin de respecter un jugement du Conseil d’État qui estime que ce dispositif est contraire au droit européen. Les Français devront ensuite arbitrer entre les offres du marché, dont les prix seront fixés librement par les fournisseurs.