Banlieue sensible : nouveau plan pour l'emploi




Le 28 Avril 2014, par Aurélien Delacroix

Ce que le gouvernement prend, il peut aussi redonner. Après les petites pensions de retraite qui finalement, ne subiront pas la rigueur du plan d'économies de 50 milliards d'euros, ce sont les quartiers sensibles qui vont bénéficier des largesses de Manuel Valls.


Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de la Ville, a annoncé une injection massive d'argent frais dans le cadre du programme d’investissement d’avenir (PIA) - et ça n'a rien de négligeable puisque les investissements seront de 600 millions d'euros. Il faut dire qu'il y a là beaucoup de travail à faire pour que les ZUS (Zone urbaine sensible) soient au niveau du reste du territoire. Rappelons que 46% seulement des adultes disposent d'un travail en ZUS, contre 64% partout ailleurs.
 
La lettre de Najat Vallaud-Belkacem envoyée à quelques milles maires ayant des zones sensibles sur leur territoire, précise que « La politique de la Ville ne peut réussir si elle n’est pas toute entière engagée sur le front de l’emploi ». De fait, le gouvernement mise d'abord et avant tout sur l'emploi pour dynamiser les ZUS. L'idée du gouvernement est la suivante : ces 600 millions d'euros vont servir à lever des « investissements privés et co-investir dans des projets structurants, comme des pépinières d’entreprises ou des maisons de santé ».
 
Des projets susceptibles de créer de l'emploi dans des zones urbaines où le chômage est endémique. Plus globalement, ce plan conséquent vise à « apporter du développement économique dans les quartiers, pour créer de l’activité et donc de la vie sur place ». Par ailleurs, l'État va également consacrer 75 millions d'euros à la rénovation des centres commerciaux ainsi qu'à l'artisanat de quartier.