Croissance solide selon Bruno Le Maire
Les planètes s'alignent pour que la France affiche une croissance de 0,3% au troisième trimestre. Après l'Insee qui donnait la même estimation, c'est au tour de la Banque de France de confirmer sa prévision pour la progression du PIB français aux mois de juillet, août et septembre. La machine économique hexagonale suit scrupuleusement le même rythme depuis le début de l'année, puisque la croissance avait été de 0,3% au premier et au deuxième trimestre.
Sur l'ensemble de l'année, la Banque de France prévoit une croissance de 1,3%, à l'instar là aussi de l'Insee. En septembre, le ministère de l'Économie annonçait une prévision de croissance annuelle de 1,4% pour 2019, et de 1,3% pour 2020. Un niveau de croissance « solide » avait affirmé Bruno Le Maire, expliquant à La Croix que la France était devenue le plus « le plus attractif de la zone euro » avec une croissance de la consommation qui redémarrait.
Sur l'ensemble de l'année, la Banque de France prévoit une croissance de 1,3%, à l'instar là aussi de l'Insee. En septembre, le ministère de l'Économie annonçait une prévision de croissance annuelle de 1,4% pour 2019, et de 1,3% pour 2020. Un niveau de croissance « solide » avait affirmé Bruno Le Maire, expliquant à La Croix que la France était devenue le plus « le plus attractif de la zone euro » avec une croissance de la consommation qui redémarrait.
Climat des affaires
Peut-être que le gouvernement devra revoir à la baisse son estimation pour 2019 au vu des nouvelles données de l'Insee et de la Banque de France. L'institution monétaire indique aussi que le climat des affaires s'était détérioré en septembre dans les services ainsi que dans l'industrie : l'indice s'établit à 99 (au lieu de 100 en août) pour le premier secteur, et à 96 au lieu de 99 le mois précédent pour le second.
Le bâtiment par contre a connu un regain d'activité au mois de septembre, avec un indice à 105 (contre 104 en août) : « les carnets de commandes ne désemplissent pas », explique la Banque de France. Et la croissance dans ce secteur est soutenue. Cela ne suffira pas pour atteindre les estimations espérées par Bercy.
Le bâtiment par contre a connu un regain d'activité au mois de septembre, avec un indice à 105 (contre 104 en août) : « les carnets de commandes ne désemplissent pas », explique la Banque de France. Et la croissance dans ce secteur est soutenue. Cela ne suffira pas pour atteindre les estimations espérées par Bercy.