Banques : des tarifs qui peuvent aller du simple au double




Le 8 Janvier 2021, par Aurélien Delacroix

En matière bancaire, mieux vaut faire jouer la concurrence. Les frais prélevés par les établissements pour la gestion d'un compte peuvent aller du simple au double, selon l'association CLCV.


Frais bancaires : faire jouer la concurrence

Si les tarifs bancaires n'ont pas particulièrement flambé en moyenne d'une année sur l'autre, dans le détail tout dépend des banques et des profils de clients. Pour les petits consommateurs, la hausse moyenne des tarifs est de 1 %, selon l'étude de l'association CLCV relayée par RMC. Pour LCL, le panier moyen a explosé de 10 % pour les petits consommateurs (12 % pour les consommateurs moyens !). Dans ces conditions, il importe de regarder ce que fait la concurrence pour trouver moins cher… L'association de consommateurs a scruté de près les tarifs en vigueur en ce début d'année auprès de 127 banques françaises, en fonction de plusieurs profils de consommateurs.

Cela va du consommateur qui n'a pas de gros besoins (une carte bleue, quelques transactions) à celui qui possède un compte joint, deux cartes Gold ou Visa et beaucoup de transactions. Le Crédit Coopératif s'avère la banque la plus intéressante pour le premier profil, avec des tarifs de 44 euros par an. Le panier moyen s'établit à 69 euros à la Société générale, 73 euros chez HSBC ou encore 74 euros chez BNP Paribas. Pour le gros consommateur, la banque la plus intéressante demeure La Banque Postale, suivie par le Crédit agricole.

Les forfaits pas si intéressants

CLCV relève également que les forfaits qui comprennent les frais de tenue de compte et les offres groupées avec la carte bancaire ne sont pas nécessairement des formules intéressantes. Les petits consommateurs n'ont pas spécialement d'intérêt à aller vers ces « packages », il peut même y avoir des surcoûts comme au Crédit Mutuel (+110 %). Les services à l'unité sont préférables, selon l'association.

Les banques sont une fois encore pointées du doigt dans cette étude. Mais la Fédération bancaire française vole à leur secours, notamment en ce qui concerne les frais de traitement lors d'une succession. Ils recouvrent non seulement le traitement des avoirs du défunt mais aussi les interventions nécessaires. Un processus qui « ne correspond pas à une simple fermeture de compte ». Les banques doivent procéder à de longues investigations, ce qui a un coût.


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