Bernard Arnault, le patron de LVMH, défend la bonne santé de son entreprise et de sa fortune




Le 30 Janvier 2023, par Aurélien Delacroix

Le groupe de luxe LVMH et son patron, Bernard Arnault, sont sous le coup des critiques en raison de leur réussite. Le PDG a tenté de se défendre en mettant en avant ses investissements en France.


Création d'emplois et investissements en France

Bernard Arnault est devenu l'homme le plus riche du monde, devant Elon Musk. Une place qu'il devrait conserver pendant un moment, au vu des difficultés du patron de Tesla, de SpaceX et de Twitter. Cette position privilégiée n'est pas sans susciter des critiques alors la crise frappe de toutes parts, avec une inflation qui restreint le pouvoir d'achat. Durant la présentation des résultats annuels de LVMH, Bernard Arnault a défendu son bilan.

Il a rappelé que l'an dernier, LVMH avait recruté plus de 15.000 personnes en France, « ce qui fait du groupe le premier recruteur de l'Hexagone ». En tout, ce sont 40.000 personnes qui ont été recrutées dans le monde en 2022. Et ces postes ont une influence directe sur le marché du travail en France : « Un emploi créé chez LVMH en génère quatre chez nos fournisseurs, ce qui fait que nous entraînons 160.000 personnes qui travaillent indirectement pour LVMH ».

Bernard Arnault offensif contre ses détracteurs

En plus de ces créations d'emplois, LVMH a aussi investi 5 milliards d'euros pour développer de nouveaux ateliers ou en rénover. En France, ce sont 500 boutiques et une centaine de sites de productions artisanales qui sont présents. Bernard Arnault a aussi mis en avant le fait que l'entreprise payait « 5 milliards d'impôts sur les sociétés par an dans le monde, dont près de la moitié en France alors que près de 90% de nos productions sont vendues à l'étranger ».

L'empreinte fiscale totale de LVMH en France s'établit à plus de 4,5 milliards d'euros par an, en comptant l'impôt sur les sociétés, la TVA et les charges sociales. Enfin, Bernard Arnault s'est offert un tacle contre ses détracteurs, en soulignant que « les gens ne connaissent pas bien l'économie, donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent ». Une déclaration qui risque de mettre le feu aux poudres…