Brexit : EDF paré pour toutes les éventualités




Le 16 Février 2019, par François Lapierre

Quelle que soit la forme que prendra le Brexit, EDF se dit prêt à parer à toutes les éventualités. Un soulagement pour les britanniques : l’électricien français est un des principaux fournisseurs d’énergie outre Manche.


EDF Energy, la filiale britannique du groupe français, exploite 15 réacteurs nucléaires et construit deux centrales de nouvelle génération EPR à Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. À ce titre, l’entreprise est un des plus importants fournisseurs d’énergie du pays. Il importait donc de prendre en compte le Brexit et ce, malgré les incertitudes politiques et économiques qui se poursuivent : le pays se rapproche chaque jour d’un divorce d’avec l’Union européenne sans accord ni période de transition.

 

Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, s’est voulu rassurant durant une conférence de presse. Le groupe a « correctement anticipé les difficultés » qui apparaîtraient en cas de Brexit « hard ». EDF a levé les deux plus importants obstacles : l’approvisionnement logistique à court terme pour la construction des EPR et la production d’énergie, ainsi que la circulation des employés. « Nous avons validé avec le gouvernement britannique que quelle que soit la manière dont le Brexit s'opère, il n'y aura pas d'entrave à la circulation des personnes d'EDF », a assuré le PDG.

 

Ces nouvelles seront sans aucun doute bien accueillies par le gouvernement de Theresa May, toujours empêtrée dans sa tentative de faire accepter son accord négocié avec Bruxelles. Plusieurs grandes entreprises installées au Royaume-Uni ont prévenu des difficultés à venir en cas de Brexit « dur » : gel ou baisse des investissements, impacts sur l’emploi, voire déménagements sur le continent…



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