Brexit : François Hollande veut des négociations au plus vite




Le 14 Septembre 2016, par Aurélien Delacroix

Ce n'est pas cette année que la Grande-Bretagne déclenchera l'article 50 du traité de Lisbonne, celui qui permet de lancer le long processus de sortie du pays de l'Union européenne. Mais on commence à s'impatienter de l'autre côté de la Manche.


On prête à Theresa May, la première Ministre britannique, l'envie de jouer la montre. Les élections en Allemagne et en France l'année prochaine pourraient repousser ce déclenchement à la fin 2017… Autant dire que la sortie effective de la Grande-Bretagne n'est pas pour demain ni même après-demain, les négociations devant ensuite se poursuivre pendant deux années. On vise donc 2019 au mieux.

Stéphane Le Foll, durant le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 14 septembre, a fait savoir que le président de la République souhaitait que la situation actuelle, prompte à toutes les indécisions, soit levée le plus rapidement possible. Il importe, a dit le chef de l'État, que les négociations s'engagent au plus tôt, c'est à dire dès la fin de cette année, voire le début de 2017.

Les 27 États membres de l'Union européenne — à l'exception de la Grande-Bretagne, donc — se réuniront dans deux jours à Bratislava. L'objectif est de poser les bases d'une relance de l'Europe après le référendum britannique. Le gouvernement a très clairement indiqué qu'il voulait prendre son temps avant de se lancer ans cette aventure.


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