C'est lors d'une interview pour la BBC que la Première ministre a annoncé son intention d'activer fin mars l'article 50 du traité de Lisbonne, qui consacre le lancement effectif des discussions avec l'UE. Elles dureront deux ans, ce qui ne sera pas de trop tellement la Grande-Bretagne elle-même ne semble pas savoir quelle forme prendra ce Brexit. Au sein du gouvernement britannique, l'équipe en charge de la négociation n'est même pas encore complètement constituée, preuve de l'impréparation des conservateurs au pouvoir à Londres.
Theresa May n'a pas donné plus de précisions sur la nature du Brexit, si ce n'est qu'elle veut « le meilleur accord » pour les Britanniques. Il va lui falloir jouer avec discernement, car les membres de l'Union européenne ont bien fait comprendre à Londres qu'aucune souplesse ne sera accordée à la Grande-Bretagne : si le pays veut continuer à accéder au marché unique, il lui faudra accepter la libre circulation des personnes. Or, c'est précisément pour cette raison que les Britanniques ont voté pour le Brexit.
La Première ministre a laissé entendre que le pays continuerait d'accepter les migrants les plus qualifiés. Mais le flou artistique entretenu par les autorités anglaises n'est pas de nature à rassurer les milieux économiques, qui attendent un vrai plan de sortie de l'UE pour envisager d'investir ou de se retirer. On en saura plus fin mars.
Theresa May n'a pas donné plus de précisions sur la nature du Brexit, si ce n'est qu'elle veut « le meilleur accord » pour les Britanniques. Il va lui falloir jouer avec discernement, car les membres de l'Union européenne ont bien fait comprendre à Londres qu'aucune souplesse ne sera accordée à la Grande-Bretagne : si le pays veut continuer à accéder au marché unique, il lui faudra accepter la libre circulation des personnes. Or, c'est précisément pour cette raison que les Britanniques ont voté pour le Brexit.
La Première ministre a laissé entendre que le pays continuerait d'accepter les migrants les plus qualifiés. Mais le flou artistique entretenu par les autorités anglaises n'est pas de nature à rassurer les milieux économiques, qui attendent un vrai plan de sortie de l'UE pour envisager d'investir ou de se retirer. On en saura plus fin mars.