L'engagement de Géant Casino et de E. Leclerc
Géant Casino a été la première enseigne de la grande distribution à lancer une opération « carburant à prix coûtant » : du 14 au 17 octobre, une trentaine de stations-service Géant ont proposé de l'essence un petit peu moins chère. C'est désormais au tour du groupe E.Leclerc d'emboîter le pas, puisque l'enseigne va commercialiser, jusqu'à la fin du mois, des carburants sans marge à la pompe. Mais le résultat sera-t-il réellement visible ?
Car, comme le rappelle le président de Système U, les marges des distributeurs sont déjà très faibles sur l'essence : « pour un litre de gazole à 1,54 euro, notre marge est à 0,02 euros, soit quasiment à prix coûtant », a-t-il détaillé. Pour lui, la marge n'est donc pas le sujet du moment, en tout cas, elle n'explique pas la flambée des prix des carburants dans les stations-service.
Car, comme le rappelle le président de Système U, les marges des distributeurs sont déjà très faibles sur l'essence : « pour un litre de gazole à 1,54 euro, notre marge est à 0,02 euros, soit quasiment à prix coûtant », a-t-il détaillé. Pour lui, la marge n'est donc pas le sujet du moment, en tout cas, elle n'explique pas la flambée des prix des carburants dans les stations-service.
Au tour du gouvernement
« Si ça continue de monter, ça montre que la marge n'est pas chez nous », a d'ailleurs martelé Michel-Édouard Leclerc. Qui ajoute : « Je vois arriver une vague d'inflation avec d'autres vecteurs, comme la crise des transports et des répercussions énormes sur les exportations et les produits industriels. Il faut se mobiliser, État et entreprises privées ». Le gouvernement entendra-t-il cet appel du pied ?
Ces opérations « prix coûtant » révèlent que les distributeurs ne réalisent pas tant de profits que cela sur l'essence. Barbara Pompili, la ministre de la Transition énergétique, leur avait demandé un « geste », mais maintenant qu'il est fait, c'est au tour du gouvernement de répliquer. Plusieurs annonces sont d'ailleurs attendues dans ce sens pour limiter l'impact de la hausse des prix sur le pouvoir d'achat.
Ces opérations « prix coûtant » révèlent que les distributeurs ne réalisent pas tant de profits que cela sur l'essence. Barbara Pompili, la ministre de la Transition énergétique, leur avait demandé un « geste », mais maintenant qu'il est fait, c'est au tour du gouvernement de répliquer. Plusieurs annonces sont d'ailleurs attendues dans ce sens pour limiter l'impact de la hausse des prix sur le pouvoir d'achat.