Moins de bulles
L’an dernier, les ventes de champagne ont atteint 5 milliards d’euros, en progression de 2% par rapport à 2018, a indiqué le Comité Champagne. Sur le papier, cela ressemble à une bonne nouvelle mais les professionnels ont les yeux rivés sur un autre chiffre, celui des volumes. Le secteur a raté le cap des 300 millions de bouteilles, avec 297,5 millions de bouteilles expédiées sur l’ensemble de l’année. Les ventes sont en recul de 1,6%, alors qu’elles avaient déjà plongé de 1,8% par rapport à 2017. Deux années de baisse qui positionnent certes les producteurs de champagne encore loin de 2009 et ses 293 millions de bouteilles, mais le recul appelle quelques raisons.
La conjoncture internationale de ces derniers années est difficile, entre les tensions commerciales de Donald Trump et le Brexit qui entraînent bon nombre d’incertitudes, y compris pour le champagne. Mais c’est surtout le marché français qui inquiète. Le marché domestique engloutit habituellement la moitié de la production… Mais les consommateurs tricolores sont moins fervents de petites bulles.
La conjoncture internationale de ces derniers années est difficile, entre les tensions commerciales de Donald Trump et le Brexit qui entraînent bon nombre d’incertitudes, y compris pour le champagne. Mais c’est surtout le marché français qui inquiète. Le marché domestique engloutit habituellement la moitié de la production… Mais les consommateurs tricolores sont moins fervents de petites bulles.
Le marché français à la peine
L’export de bouteilles dépasse en effet la consommation française, relèvent les professionnels. Le marché hexagonal baisse de 4% (141,5 millions de bouteilles), malgré les efforts de la filière pour rehausser encore son image de marque, et ses prix, ce qui explique aussi le bilan annuel en hausse de 2% pour le chiffre d’affaires.
Plusieurs nouveaux dispositifs ont mis des bâtons dans les roues des producteurs de champagne l’an dernier, à l’instar de la loi Egalim qui limite les réductions forcées dans le secteur de la grande distribution. Les incessants mouvements sociaux ne sont pas non plus de nature à pousser les ventes de champagne.
Plusieurs nouveaux dispositifs ont mis des bâtons dans les roues des producteurs de champagne l’an dernier, à l’instar de la loi Egalim qui limite les réductions forcées dans le secteur de la grande distribution. Les incessants mouvements sociaux ne sont pas non plus de nature à pousser les ventes de champagne.