En 2017, les hausses ont succédé aux baisses en termes de chômage. Difficile de dégager une tendance tant les variations mensuelles du nombre de demandeurs d'emploi ont été nombreuses, dans tous les sens. Fin novembre, Pôle Emploi atteignait son niveau le plus bas depuis la fin 2014 : 3,45 millions de chômeurs en catégorie A (n'ayant pas travaillé sur le mois), 3,71 millions avec la métropole. Mais depuis le début de l'année 2017, le chômage n'a finalement reculé que de 0,4%, soit 13 000 chômeurs de mois. Et il n'est pas certain que les résultats pour le mois de décembre améliorent le tableau.
Ces chiffres mensuels ne reflètent pas l'évolution du marché du travail, a expliqué Muriel Pénicaud, et ce depuis son arrivée au ministère du Travail en mai dernier. Les économistes aussi exhortaient la Dares à changer la manière dont elle calcule l'évolution du chômage. C'est pourquoi le service statistiques a choisi de livrer ces données tous les trimestres, une périodicité qui reflète celle du taux de chômage fourni par l'Insee, et qui sert plus volontiers de baromètre au gouvernement. Un changement visant à mettre davantage l'accent sur « l'évolution tendancielle plutôt qu'au mois le mois ».
« Les évolutions mensuelles ne sont pas significatives, [elles] n'ont pas beaucoup de sens » explique la Dares. Et pour cause, celles-ci peuvent être affectées par des événements conjoncturels qui n'ont aucun lien avec le marché du travail, comme des désinscriptions suite à des oublis d'actualisation, des bugs informatiques… Des chiffres trimestriels vont permettre de « lisser » ces aléas. On continuera de trouver les données mensuelles du chômage, mais uniquement sur le site du ministère du Travail.
Ces chiffres mensuels ne reflètent pas l'évolution du marché du travail, a expliqué Muriel Pénicaud, et ce depuis son arrivée au ministère du Travail en mai dernier. Les économistes aussi exhortaient la Dares à changer la manière dont elle calcule l'évolution du chômage. C'est pourquoi le service statistiques a choisi de livrer ces données tous les trimestres, une périodicité qui reflète celle du taux de chômage fourni par l'Insee, et qui sert plus volontiers de baromètre au gouvernement. Un changement visant à mettre davantage l'accent sur « l'évolution tendancielle plutôt qu'au mois le mois ».
« Les évolutions mensuelles ne sont pas significatives, [elles] n'ont pas beaucoup de sens » explique la Dares. Et pour cause, celles-ci peuvent être affectées par des événements conjoncturels qui n'ont aucun lien avec le marché du travail, comme des désinscriptions suite à des oublis d'actualisation, des bugs informatiques… Des chiffres trimestriels vont permettre de « lisser » ces aléas. On continuera de trouver les données mensuelles du chômage, mais uniquement sur le site du ministère du Travail.