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En octobre en France, les dépenses de consommation des ménages se sont contractées de 0,9%, alors qu'elles avaient déjà reculé de 0,5% en septembre. Cet indicateur a particulièrement souffert de la météo clémente : les températures anormalement élevées n'ont pas poussées les Français à augmenter le chauffage. De fait, les dépenses sur ce poste ont montré une baisse sensible de 6%. C'est un plus bas historique depuis novembre 1997.
Si l'on met de côté la consommation en énergie, les dépenses en matière de produits manufacturés sont restées pratiquement stables, à +0,1%. L'indicateur avait été de -0,5% en septembre. Toutes les catégories de produits sont à l'avenant : l'automobile progresse légèrement avec +0,2%, le logement de 0,1%, le textile/cuir connait lui un beau regain avec 3,4% (-7,7% en septembre). Les produits alimentaires ont reculé de -0,1%.
Ces chiffres ne semblent pas annoncer une faste période des fêtes. La plupart des sondages montrent qu'une majorité de Français n'ont pas l'intention de dépenser plus cette année qu'en 2013 pour Noël. Cela peut encore changer : une fois pris dans la « magie » de l'instant, les ménages peuvent multiplier les coups de cœur. Néanmoins, la conjoncture actuelle, très morose avec des chiffres du chômage particulièrement mauvais, ne pousse pas à un optimisme débridé.
Si l'on met de côté la consommation en énergie, les dépenses en matière de produits manufacturés sont restées pratiquement stables, à +0,1%. L'indicateur avait été de -0,5% en septembre. Toutes les catégories de produits sont à l'avenant : l'automobile progresse légèrement avec +0,2%, le logement de 0,1%, le textile/cuir connait lui un beau regain avec 3,4% (-7,7% en septembre). Les produits alimentaires ont reculé de -0,1%.
Ces chiffres ne semblent pas annoncer une faste période des fêtes. La plupart des sondages montrent qu'une majorité de Français n'ont pas l'intention de dépenser plus cette année qu'en 2013 pour Noël. Cela peut encore changer : une fois pris dans la « magie » de l'instant, les ménages peuvent multiplier les coups de cœur. Néanmoins, la conjoncture actuelle, très morose avec des chiffres du chômage particulièrement mauvais, ne pousse pas à un optimisme débridé.