Crédit immobilier : les moins nantis en phase d’être exclus!




Le 9 Avril 2020, par Partenaire

Vous êtes à la recherche d’un crédit immobilier pour votre projet ? Les restrictions en cours et les solutions possibles.


Photo Pxhere
  La crise risque de limiter les emprunts pour les classes populaires
De tous les scénarios envisageables pour ce qui concerne l’évolution du marché immobilier cette année, aucun n’augure de bonnes nouvelles pour les emprunteurs. Le crédit immobilier semble confronté à ses pires heures surtout avec l’avènement de la crise sanitaire qui a provoqué le blocage général du marché de l’immobilier. Si vous êtes un potentiel emprunteur, il y a de quoi commencer à s’interroger sur de nouvelles orientations. Vous vous demandez pourquoi ? Voici quelques éléments convaincants !
  Pourquoi sera-t-il désormais difficile d’obtenir un emprunt immobilier ? Les difficultés en perspective émanent de plusieurs facteurs. Le plus évident, c’est la diminution de l’effectif des prêteurs. Conséquence, moins il y a de prêteurs, moins les possibilités de prêt sont nombreuses. Cependant, des plateformes comme Vousfinancer facilitent l’accès au crédit immobilier en l’ouvrant à toutes les couches. Par ailleurs, en dehors du nombre des prêteurs, il y a également la baisse du taux d’usure et l’augmentation des prix.
  La baisse du nombre de prêteurs
Le premier constat sur le marché immobilier, c’est tout d’abord l’augmentation du nombre des emprunteurs candidats aux offres de crédit. Selon des données de l’observatoire des crédits aux ménages, il a été enregistré cette année une augmentation d’environ 8 % du nombre des emprunteurs. Ce qui est tout de même considérable dans un contexte annonciateur d’une crise économique sans précédent qui n’épargne aucun secteur.

Si le crédit immobilier classique ne semble pas favorable aux ménages, ce n’est pas uniquement parce que la demande a connu un pic. C’est surtout parce que les prêteurs dont de plus en plus rares. Le constat est d’autant plus alarmant au regard de la faiblesse actuelle des institutions de prêt. C’est pourquoi les autorités de la banque de France ont défini des conditions d’accès aux prêts encore plus limitatives.

Entre autres conditions limitatives, il y a l’interdiction de prêter au-delà d’une durée de 25 ans ou la fixation des remboursements à un seuil de 33 % du revenu disponible de chaque emprunteur. Le crédit immobilier est désormais l’apanage de quelques-uns, du moins pour ce qui concerne la voie bancaire puisque l’analyse de certaines données chiffrées de l’observatoire des crédits montre que seulement 20 % de l’effectif des emprunteurs pourraient être éligibles aux nouvelles mesures.
  Le niveau du taux d’usure
Le taux d’usure correspond à un plafond au-delà duquel les établissements financiers ne peuvent pas pratiquer des opérations d’emprunt (voir plus de détails sur Gataka). Théoriquement, la baisse de ce taux devrait être bénéfique aux emprunteurs et les protéger. Sauf que c’est l’effet contraire qui est observé.

Dans le mode de calcul du taux applicable au crédit immobilier, les taux effectifs moyens pratiqués par les banques dans toutes les catégories de crédit sont pris en compte et majorés d’un tiers. Sauf qu’avec le contexte, il y a un écart de 3 mois observé entre les données utilisées dans la détermination du taux de l’usure et les taux actuels. Cela fait que dans la pratique, beaucoup d’emprunteurs de classe modeste sont écartés du bénéfice du crédit.

Lorsque la reprise économique sera effective et que les taux pratiqués par les établissements de crédit augmenteront, le risque d’exclusion des emprunteurs sera encore plus élevé. Au final, dans toutes les hypothèses, le crédit immobilier risque de connaître une véritable période d’exclusion cette année.
  L’augmentation des prix et de la fiscalité
Le marché immobilier n’est pas indifférent aux taux d’intérêt. Il l’est encore moins à la fiscalité. Dans un contexte où les taux d’intérêt sont élevés, les impôts ne sont pas non plus en baisse. La pause due à la crise sanitaire et au confinement ne doit pas faire perdre de vue qu’à la reprise, la fiscalité sera très pointilleuse.
En somme, les ménages modestes et les emprunteurs ne disposant pas de fonds propres suffisamment élevés risquent d’être à la touche du bénéfice du crédit immobilier. Mais que faire alors ?
  Quelle solution pour les emprunteurs du marché immobilier ?
La solution la plus évidente est de recourir à des agences capables de vous proposer la meilleure solution de financement et de vous accompagner à chaque étape de votre projet de crédit. Il y a deux avantages majeurs à faire recours à une agence spécialisée dans l’obtention de crédits immobiliers  : le gain de temps : dans un contexte aussi délicat que celui de la crise actuelle, seuls les plus expérimentés parviendront à pénétrer le marché immobilier pour obtenir des crédits. La meilleure manière d’obtenir un crédit immobilier dans un délai raisonnable, c’est d’en confier les soins à des professionnels qui pourront rapidement déterminer le taux de crédit correspondant à votre projet et l’établissement financier susceptible de vous l’accorder ; le gain d’argent : votre projet immobilier est unique et c’est la raison pour laquelle votre démarche de financement doit aussi l’être. En faisant confiance à des spécialistes, vous évitez les taux d’intérêt excessifs et réduisez ainsi le délai de remboursement de votre crédit immobilier, tout en faisant des économies.