Après une réunion du collège des commissaires ce mardi 23 octobre, la Commission européenne a demandé à l'Italie de revoir son budget. « Nous ne voyons aucune autre possibilité que de demander au gouvernement italien de faire ainsi. Nous sommes d'avis de donner à l'Italie un maximum de trois semaines pour apporter un projet de budget révisé pour 2019 », a déclaré le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis. Cette décision a été prise alors que l'exécutif européen a reçu la lettre du gouvernement italien dans laquelle il admet enfreindre les règles de l'UE.
Rome y assurait également que le pays se tiendra à ses engagements, c'est à dire que la dette italienne (actuellement de 130% du PIB) et le déficit prévu pour 2019 (2,4%) ne seraient pas dépassés. Des assurances insuffisantes pour la Commission : « les clarifications reçues hier n'étaient pas assez convaincantes pour changer nos précédentes conclusions voulant qu'il y ait une non-observation particulièrement grave de la recommandation adressée à l'Italie par le Conseil le 13 juillet », explique Valdis Dombrovskis, qui assume : « Le gouvernement italien va à l'encontre sciemment et ouvertement des engagements qu'il a pris ».
L'Italie doit poursuivre ses efforts de réduction de la dette, a martelé Pierre Moscovici, le Commissaire européen aux affaires économiques. Il estime que l'économie du pays est « à bout de souffle », et pour illustrer ces difficultés, le Commissaire a expliqué que l'Italie avait dépensé 65 milliards d'euros en 2017 rien que pour les intérêts de la dette. C'est le budget de l'Éducation… L'Italie a désormais trois semaines pour se conformer aux exigences de l'UE, et si ce n'est pas le cas le pays devra faire face à une procédure pour déficit excessif.
Rome y assurait également que le pays se tiendra à ses engagements, c'est à dire que la dette italienne (actuellement de 130% du PIB) et le déficit prévu pour 2019 (2,4%) ne seraient pas dépassés. Des assurances insuffisantes pour la Commission : « les clarifications reçues hier n'étaient pas assez convaincantes pour changer nos précédentes conclusions voulant qu'il y ait une non-observation particulièrement grave de la recommandation adressée à l'Italie par le Conseil le 13 juillet », explique Valdis Dombrovskis, qui assume : « Le gouvernement italien va à l'encontre sciemment et ouvertement des engagements qu'il a pris ».
L'Italie doit poursuivre ses efforts de réduction de la dette, a martelé Pierre Moscovici, le Commissaire européen aux affaires économiques. Il estime que l'économie du pays est « à bout de souffle », et pour illustrer ces difficultés, le Commissaire a expliqué que l'Italie avait dépensé 65 milliards d'euros en 2017 rien que pour les intérêts de la dette. C'est le budget de l'Éducation… L'Italie a désormais trois semaines pour se conformer aux exigences de l'UE, et si ce n'est pas le cas le pays devra faire face à une procédure pour déficit excessif.