L’OCDE revoit à la hausse la croissance en Corée du Sud pour 2020
Pixabay/jorono
Alors que le pays, au début de la crise de la Covid-19, a dû faire face à des clusters géants et un risque de perte de contrôle sur les contaminations, les campagnes massives de test organisées très rapidement, couplées à des confinements partiels de population, auront permis à la Corée du Sud de s’en sortir haut la main. Au point que l’OCDE, dans ses prévisions économiques pour le pays publiées mardi 11 août 2020, a relevé son estimation de croissance.
Le pays n’aura pas de croissance positive, mais la baisse sera un peu moins importante que prévue. La publication de l’OCDE relève en effet de -1,2% à -0,8% l’estimation de croissance pour le pays asiatique sur l’ensemble de l’année 2020. Pour 2021, l’OCDE s’attend à une croissance positive de 3,1% pour le pays. Sauf en cas de deuxième vague pandémique qui ferait chuter la croissance en 2020 à -2% et la croissance en 2021 à seulement 1,4%.
Le pays n’aura pas de croissance positive, mais la baisse sera un peu moins importante que prévue. La publication de l’OCDE relève en effet de -1,2% à -0,8% l’estimation de croissance pour le pays asiatique sur l’ensemble de l’année 2020. Pour 2021, l’OCDE s’attend à une croissance positive de 3,1% pour le pays. Sauf en cas de deuxième vague pandémique qui ferait chuter la croissance en 2020 à -2% et la croissance en 2021 à seulement 1,4%.
Meilleure prévision de l’OCDE
Les prévisions de croissance relevées pour la Corée du Sud lui permettent de prétendre sans concurrence possible à la meilleure performance des 37 pays membres de l’OCDE. Avec un chute de PIB de 0,8%, si elle se confirme, la Corée du Sud fera bien mieux que la Turquie et le Japon, classés respectivement 2e et 3e avec une baisse de PIB de 4,8% et 6,6%.
Le gouvernement français s’attend, de son côté, à une chute du PIB de près de 11%, données compatibles avec les prévisions de l’Insee, de la Banque de France ou encore de l’Union européenne.
Le gouvernement français s’attend, de son côté, à une chute du PIB de près de 11%, données compatibles avec les prévisions de l’Insee, de la Banque de France ou encore de l’Union européenne.