Les précédentes estimations de croissance relevées par l'Insee la chiffraient à 1,9% en janvier, et 2% en février. Le résultat final donne la progression du PIB à 2,2%. Le résultat final sera connu le 30 mai, l'Insee donnera alors des détails qui permettront de connaitre et de comparer les différents indicateurs qui composent la machine économique tricolore. Dans un contexte de ralentissement de la croissance depuis le début de l'année (0,3% au premier et au second trimestre, selon les prévisions de la Banque de France), c'est en tout cas une nouvelle qui sera bonne à prendre pour le gouvernement. L'exécutif a prévu une croissance de 2% pour 2018.
L'Insee note néanmoins que la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a fléchi l'an dernier : +1%, par rapport à 2,1% en 2016. Le pouvoir d'achat du revenu disponible brut a également connu un coup de mou avec une progression de 1,3%, contre 1,8% en 2016. En revanche, l'investissement a continué de progresser avec une hausse de 4,5%, soit 1,7 point de plus en 2017 que l'année précédente.
Ce bon résultat ne permettra toutefois pas de réduire encore le déficit public, qui est passé sous le seuil des 3%, à 2,6%. L'État va néanmoins en profiter puisque le ratio de dette publique rapporté au PIB a diminué de 0,2 point ; les ratios de la dette publique par rapport aux dépenses publiques, aux recettes et aux prélèvements obligatoires reculent de 0,1 point même s'ils restent toujours aussi élevés (96,8% pour la dette).
L'Insee note néanmoins que la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a fléchi l'an dernier : +1%, par rapport à 2,1% en 2016. Le pouvoir d'achat du revenu disponible brut a également connu un coup de mou avec une progression de 1,3%, contre 1,8% en 2016. En revanche, l'investissement a continué de progresser avec une hausse de 4,5%, soit 1,7 point de plus en 2017 que l'année précédente.
Ce bon résultat ne permettra toutefois pas de réduire encore le déficit public, qui est passé sous le seuil des 3%, à 2,6%. L'État va néanmoins en profiter puisque le ratio de dette publique rapporté au PIB a diminué de 0,2 point ; les ratios de la dette publique par rapport aux dépenses publiques, aux recettes et aux prélèvements obligatoires reculent de 0,1 point même s'ils restent toujours aussi élevés (96,8% pour la dette).