Cuba autorise les importations de voitures après 50 ans




Le 19 Décembre 2013, par

L’événement risque de changer radicalement l’image de Cuba qui semble encore plongée dans les années 50. Dans ses rues on y trouve encore des Chevrolet et des Cadillac de la belle époque américaine. Car, depuis les années 60, les importations de véhicules étaient interdites sur l’île communiste. Mais pour la première fois le marché sera de nouveau ouvert.


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Le président Raul Castro, qui a succédé à Fidel Castro, continue ses réformes économiques et l’ouverture du pays afin d’en favoriser l’essor économique et touristique. Et avec l’ouverture du marché de l’automobile et de la moto sur l’île, c’est le visage entier de Cuba qui va changer.

L’information, dévoilée par le quotidien officiel de l’île, Granma, s’accompagne de quelques précisions : il s’agit de « nouvelles normes encadrant l’importation et la commercialisation de véhicules à moteur ».

Désormais, il sera possible d’acheter sur l’ile des motos et des voitures ainsi que tout autre véhicule motorisé. Une autorisation qui concerne autant les étrangers installés sur l’île que les cubains eux-mêmes. Un premier pas vers une migration vers une véritable économie de marché sur l’île qui fait suite à l’autorisation de vente entre particuliers déjà autorisée en 2011.

Toutefois, Cuba n’en oublie pas ses racines communistes et, d’après les informations dévoilée spa le quotidien Granma, le fruit de ces ventes de véhicules va permettre de créer « un fonds spécial pour le développement du transport public ». Le transport public est en effet un gros problème sur l’île.

Le grand change, dans la vie des cubains, est qu’aujourd’hui seule une poignée de travailleurs pouvaient acheter à l’import des véhicules neufs. Pour ce faire ils devaient avoir des autorisations spéciales qui n’étaient délivrées qu’en fonction du travail de chacun.


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur