Hausse importante des rémunérations
Chez Airbus, on distribue les fruits de la croissance aux actionnaires (qui recevront 1,2 milliard d'euros de dividendes) et avec les salariés. Un accord signé entre la direction de l'avionneur européen et les syndicats FO, CFE-CGC et CFTC va permettre une hausse significative sur la fiche de paie. Dans le détail, les salariés français d'Airbus aviation commerciale recevront une augmentation de 6,8% entre 2022 et 2023. La hausse de la fiche de paie pourra aller jusqu'à 3,9% entre juillet 2022 et juin 2023 : 2% de hausse générale, et 1,9% de hausse individuelle.
À partir de juillet 2023, l'augmentation sera de 2,9% (1% de hausse générale, 1,9% de hausse individuelle). Les salariés d'Airbus Defence & Space bénéficieront quant à eux d'une augmentation de 7% sur 2023 et 2023, ceux d'Airbus Helicopters de 6,6%. À cela s'ajoute une prime d'intéressement de 3.692 euros et une prime de participation d'un montant qui sera équivalent, explique Le Monde.
À partir de juillet 2023, l'augmentation sera de 2,9% (1% de hausse générale, 1,9% de hausse individuelle). Les salariés d'Airbus Defence & Space bénéficieront quant à eux d'une augmentation de 7% sur 2023 et 2023, ceux d'Airbus Helicopters de 6,6%. À cela s'ajoute une prime d'intéressement de 3.692 euros et une prime de participation d'un montant qui sera équivalent, explique Le Monde.
Un contexte qui incite à la hausse des salaires
Cette augmentation des salaires est la plus élevée en vingt ans chez Airbus, et dans le secteur, c'est tout simplement du jamais vu. Toutefois, elle s'explique par les bons résultats du groupe, qui a enregistré des bénéfices à hauteur de 4,2 milliards d'euros l'an dernier. Et puis, le contexte inflationniste actuel fait en sorte que les salaires sont mécaniquement en hausse. Une clause de revoyure est d'ailleurs prévue en mars 2023 pour faire le point sur les rémunérations pour la période 2023-2024.
Malgré tout, certains syndicats sont mécontents. C'est le cas de la CGT, qui s'en prend aux primes : elles n'entrent pas dans le déroulé de la carrière. L'organisation déplore une « baisse du pouvoir d'achat des salariés ». FO, signataire de l'accord, rétorque que plus de 80% des salariés vont bénéficier d'augmentations individuelles.
Malgré tout, certains syndicats sont mécontents. C'est le cas de la CGT, qui s'en prend aux primes : elles n'entrent pas dans le déroulé de la carrière. L'organisation déplore une « baisse du pouvoir d'achat des salariés ». FO, signataire de l'accord, rétorque que plus de 80% des salariés vont bénéficier d'augmentations individuelles.