Une trentaine de manifestations ont eu lieu un peu partout en France, avec en point d'orgue une occupation de l'Apple Store situé sur la place de l'Opéra, à Paris. Les militants de l'organisation altermondialiste ont occupé les lieux — emblématiques de la présence d'Apple en France — pendant une bonne partie de la matinée ; ces derniers ont, selon la porte-parole du mouvement Aurélie Trouvé, obtenu une rencontre avec la direction d'Apple France : « Nous avons eu l'engagement formel d'un responsable d'Apple que nous aurions un rendez-vous avec la direction nationale dans les quinze jours », explique-t-elle.
Et si ce rendez-vous n'est pas honoré dans les deux semaines, de nouvelles actions pourront être organisées avant Noël, a prévenu Attac. Ces manifestations ne sont pas une première. Des opérations du même genre ont déjà eu lieu ces derniers mois, avec le même mot d'ordre : qu'Apple règle les milliards d'euros d'impôts que l'entreprise est censé devoir aux pays de l'Union européenne où elle vend ses produits et services. Il s'agit de pousser le groupe américain à payer sa « part juste d'impôts dans les pays où elle exerce réellement ses activités », a expliqué Aurélie Trouvé.
En août 2016, la Commission européenne intimait l'ordre à l'Irlande d'exiger d'Apple un remboursement de 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux indus. Le constructeur informatique a en effet bénéficié des largesses fiscales de l'État irlandais, des pratiques interdites par Bruxelles. Depuis, les deux parties (l'Irlande et Apple) semblent ralentir le processus de paiement. Apple est également apparue dans les Paradise Papers pour ses pratiques d'optimisation fiscale qui passent par des paradis fiscaux.
Et si ce rendez-vous n'est pas honoré dans les deux semaines, de nouvelles actions pourront être organisées avant Noël, a prévenu Attac. Ces manifestations ne sont pas une première. Des opérations du même genre ont déjà eu lieu ces derniers mois, avec le même mot d'ordre : qu'Apple règle les milliards d'euros d'impôts que l'entreprise est censé devoir aux pays de l'Union européenne où elle vend ses produits et services. Il s'agit de pousser le groupe américain à payer sa « part juste d'impôts dans les pays où elle exerce réellement ses activités », a expliqué Aurélie Trouvé.
En août 2016, la Commission européenne intimait l'ordre à l'Irlande d'exiger d'Apple un remboursement de 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux indus. Le constructeur informatique a en effet bénéficié des largesses fiscales de l'État irlandais, des pratiques interdites par Bruxelles. Depuis, les deux parties (l'Irlande et Apple) semblent ralentir le processus de paiement. Apple est également apparue dans les Paradise Papers pour ses pratiques d'optimisation fiscale qui passent par des paradis fiscaux.