Des consommateurs demandent à la SNCF de meilleures indemnisations




Le 19 Septembre 2017, par Aurélien Delacroix

Les remboursements versés par la SNCF en cas de retard ou d'annulation de trains devraient s'accompagner de dédommagements supplémentaires pour les « préjudices annexes », estime l'association de consommateurs CLCV.


Au premier jour des Assises de la mobilité, c'est un premier pavé dans mare que jette CLCV au nez de la SNCF. Ces préjudices annexes peuvent être des frais engagés par l'usager du train s'il a manqué une correspondance en avion par exemple, ou encore la journée perdue alors qu'il devait se rendre dans un lieu de villégiature. L'association propose la mise en place d'une rubrique qui permettrait au voyageur de renseigner ses correspondances et réservations.

Ces informations serviraient à la SNCF pour établir la compensation à verser à l'usager en cas d'annulation ou de retard d'un train. Un « système de protection » en quelque sorte, qui compenserait un système d'indemnisations jugé insuffisant. La CLCV pointe ainsi du doigt l'impossibilité pour le voyageur de demander le remboursement intégral du billet. Après trois heures de retard, la SNCF rembourse à 75% maximum. Il n'y a qu'en cas d'annulation où l'entreprise rembourse intégralement le billet. L'association souhaite que la SNCF aille au remboursement complet après quatre heures de retard.

Ensuite, les voyageurs ne devraient pas avoir à effectuer les démarches de remboursement par eux-mêmes. Les usagers ont parfois des difficultés pour les formalités et en bout de course, certains d'entre eux ne font pas valoir leurs droits. La SNCF rétorque que ces démarches peuvent être effectuées en ligne… ce qui nécessite une connexion et une expérience d'Internet. Le groupe ferroviaire indique aussi que le règlement européen prévoit un remboursement de moitié du prix du billet en cas de retard de trois heures et plus — la SNCF va donc au-delà avec 75%.


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